Le e-learning captif
La liberté s’accommode fort mal d’un simple changement de dépendance. (Robert Blondin)
Jadis, l’homme interagissait intégralement avec l’environnement. Il était libre d’agir ou de ne pas agir en fonction de ce que ses sens lui révélaient. Dans les limites des contraintes sociales, son individualité lui appartenait. Or, le monde virtuel a changé le rapport de l’homme à la nature en ce qu’il abandonne une partie de son identité dans un cyberespace où ses données personnelles flottent à la dérive, saisies par des robots, archivées, distribuées et manipulées dieu sait comment. Une partie de son existence, dès lors, échappe à son contrôle. Sans sombrer dans la paranoïa, il y a lieu de rester vigilant, particulièrement au regard de l’avenir.