La dictée en faute
Les professeurs de français devraient être des professeurs de mathématiques: ils passent leur temps à compter les fautes des élèves. (Ernest Abbé)
Voilà que la dictée est le nouveau dada de la ministre de l’Éducation. À ce train, on va retourner au grec et au latin. Dans ce contexte où souffle un vent de nostalgie, la présidente de l’Association québécoise des professeurs de français (AQPF), Arlette Pilote, a eu le courage de ses responsabilités en publiant une lettre d’opinion dans laquelle elle fait le point sur la valeur éducative de la dictée (Le Soleil : L’ouragan appelé… Dictée!). Elle rappelle que la dictée est d’abord et avant tout un moyen de diagnostic plutôt que d’apprentissage.