Relief...contre la planéité

Quand je demande à mes élèves de 14 ans ce qu’ils ont l’intention de faire plus tard, ils répondent inévitablement qu’ils ne savent pas. Doit-on s’en inquiéter ? Dans trois ans, ils auront à prendre une décision aux conséquences lourdes pour leur avenir en choisissant une voie d’étude au cégep. Les élèves de 5e, à qui je pose la question, ne sont guère plus fixés, sinon qu’ils ont opté pour les sciences pures ou les sciences humaines, davantage sur la base de leurs résultats que de leurs rêves. Devant un choix incertain ou déchirant, ils se ruent sur les conseillers en orientation qui sont vite débordés. Ne peut-on pas faire mieux pour aider les élèves à planifier leur avenir ? Il appert que les nouvelles technologies de l’information offrent des solutions prometteuses.

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Michäel Foussard a entamé la farandole en publiant le déroulement d’une journée de travail. Bilan net : 14 heures. Mathieu Noppen, qui avait attiré mon attention sur la démarche de Michäel, s’est mêlé à la danse en affichant son propre compte rendu. Bilan net : 13 heures et demie. Comme je suis absent de l’école, je ne puis les imiter ; assurément, c’est la première chose que je ferai en reprenant le collier, à la mi-février. Non seulement l’exercice cloue-t-il le bec à ceux qui traitent les professeurs de « fainéants-qui-n’ont-rien-à-faire-et-qui-n’arrêtent-pas-de-prendre-nos-enfants-en-gage-avec-leurs-grèves-alors-qu’ils-ont-trop-de-vacances », comme le dit Michäel, mais il a le mérite d’exposer la variété des tâches attendues d’un enseignant.

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Quelles perceptions les Canadiens ont-ils de l’apprentissage ? Pour le savoir, le Conseil canadien sur l’apprentissage (CCL) a mené une enquête (en anglais seulement) auprès de 5 000 Canadiens. Quatre volets de l’apprentissage ont été examinés : la petite enfance, la santé, le système scolaire et la formation continue. Il est intéressant, voire nécessaire, pour quelqu’un qui oeuvre dans le secteur de savoir ce que la population pense de l’éducation. Comme le rapport ne semble accessible qu’en anglais, j’ai traduit les conclusions les plus importantes se rapportant au système scolaire. La version anglaise gagne toutefois à être consultée, ne serait-ce que pour les nombreux graphiques.

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Trois nouvelles en deux jours me semble une indication que la surveillance sociale gagne du terrain. D’autant plus qu’elles proviennent de trois pays industrialisés aux prises avec le terrorisme ou des conflits ethniques. Le Boston Globe rapporte qu’une équipe du MIT a conçu un système permettant de commander une escadrille de drones à partir d’un ordinateur (Roland Piquepaille’s Technology Trends : MIT’s smart flying drones, avec photos). Selon le Teal Group, une firme d’experts, le marché mondial pour ce genre d’appareil s’élèvera à 55 milliards $ pour les dix prochaines années.

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Contrairement à la logique éducationnelle établie, la performance aux tests standardisés n’affecte peut-être pas la réussite économique. Une étude (PDF) publiée dans la revue American Journal of Education met en doute le lien de cause à effet selon lequel l’accroissement des résultats scolaires en mathématiques et en sciences aurait une incidence sur la croissance économique d’un pays (EurekAlert! : Does student achievement really spur national economic growth?). Après avoir analysé des résultats étalés sur trente ans, les chercheurs n’ont découvert aucune corrélation entre les points de comparaison, exception faite de quatre petits pays du Sud-est asiatique (Hong Kong, Singapour, Corée du Sud et Taiwan). Ailleurs, les effets sur l’économie pourraient même être néfastes lorsqu’un pays s’élève au sommet du palmarès.

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Pour quelqu’un, comme moi, qui travaille avec plusieurs applications et fenêtres ouvertes, l’usage de l’écran requiert de la méthode. J’adore l’envergure de mon moniteur de bureau. Mais quand je suis restreint à mon portable, l’espace de travail devient un casse-tête. On avait déjà porté Windowshade à mon attention, mais pour une raison qui m’échappe, je ne l’avais pas essayé avant aujourd’hui. Stupide négligence de ma part. Après seulement quelques heures, je ne peux plus m’en passer. Ces petites applications ont l’avantage d’être maîtrisées en un tour de main. Windowshade (pour Mac seulement) offre quelques fonctions de gestion des fenêtres, comme leur transparence ou leur profondeur relative aux autres fenêtres, mais les deux fonctions absolument indispensables pour gérer le fouillis d’un bureau sont la réduction des fenêtres, soit en vignette, soit à la barre de titre.

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Ah, la beauté de del.icio.us ! Mon agrégateur me fait cadeau aujourd’hui de Animal School, une jolie allégorie qui met en évidence la spécificité de chaque enfant et la difficulté du système scolaire à la mettre en valeur. L’animation, tirée d’un livre de R. Z. Greenwald, a été réalisée par Raising Small Souls, un service d’aide aux parents. La présentation est un peu trop fleur bleue à mon goût, mais là n’est pas l’essentiel. On y trouve quelques jolis apophtegmes que je reproduis ci-dessous.

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La révolution de la vidéo amateur ne fait que commencer. Les prochaines générations de téléphones cellulaires seront munies de vidéo caméras, menant à une avalanche de vidéos de courte durée. Le phénomène YouTube n’en est encore qu’aux premiers stades de ce Big Bang. Le site prévoit d’ailleurs ajouter un service pour cellulaires d’ici un an (CNet : YouTube to call on your cell phone). Certaines compagnies de radiotéléphonie, pour éviter de se faire damer le pion, se sont déjà mises au diapason. Amp’d Mobile s’est associé à Boston University pour donner un cours sur la vidéo cellulaire (eSchool News : Students call on new video skills). (L’article ne précise pas si les étudiants conservent des droits d’auteur sur les vidéos offerts par Amp’d Mobile.)

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Comme chaque année, le magazine Time publie à la mi-novembre un numéro spécial des meilleures inventions de l’année (Time : Best Inventions 2006). Ce n’est pas un hasard si le numéro coïncide avec le début de la folie des Fêtes. Non pas que ces inventions soient abordables ou achetables ; pour des idées de cadeau, il vaut mieux fouiller le dossier Cool Gear. Lion de moi l’idée d’encourager la consommation ; mais je trouve que ce survol des inventions les plus pratiques donne une bonne mesure de notre avenir technologique. Histoire de se préparer, quoi. Comme l’accès à l’article est peut-être réservé aux abonnés, voici donc les 43 inventions les plus remarquables, incluant l’invention de l’année, regroupées en neuf catégories.

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Y a-t-il quelque chose de plus attristant qu’un enfant atteint d’une maladie dégénérative ? Et comment expliquer à un enfant atteint de drépanocytose (ou anémie falciforme ; sickle-cell, en anglais), par exemple, de quoi il souffre ? Voilà que les jeux vidéo viennent à la rescousse. Plusieurs organismes ont eu la merveilleuse idée de recourir aux jeux vidéo pour démystifier des maladies qui ont de quoi effrayer les enfants (USA Today : Online games lift spirits of seriously ill kids). Ainsi, la fondation pour enfants Starlight Starbright offre 8 présentations ou jeux interactifs, de la fibrose kystique aux intraveineuses. Pour sa part, Sparktop présente des ressources pour remédier à la dyslexie, tandis que Osmosis Jones traite des rougeurs associées aux allergies ou autres maladies. Malheureusement, tous ces jeux ne sont accessibles qu’en anglais, quoique plusieurs ont déjà offert leur aide pour traduire Ben’s Game.

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