Étude : le texto ne nuit pas à la littératie


Une autre étude conclut que le texto n’est pas un obstacle à l’écriture et à la lecture (BBC : Texts ‘do not hinder literacy’). Réalisée par deux chercheurs de l’Université Coventry, l’étude n’a établi aucune corrélation entre l’usage du texto et les difficultés en litératie. De fait, les jeunes qui démontrent le plus d’habileté à utiliser le texto sont aussi les meilleurs en lecture et en écriture. On peut émettre l’hypothèse que certains possèdent plus d’aptitudes cérébrales pour la litératie, facilitant du même coup la langue traditionnelle et le texto. Cela expliquerait pourquoi ceux qui excellent en écriture sont également doués pour le texto.

Par ricochet :

Le texto serait bénéfique à la grammaire

9-11, le Web et l'histoire contemporaine

Dans le battage médiatique qui entoure le 5e anniversaire des attentats du 11 septembre, je suis surtout fasciné par l’onde de choc. Technaute (11 septembre 2001: la mémoire du Web) attire mon attention ce matin sur deux sites qui ont archivé des artefacts de l’événement sur le Web : Digital Collection: September 11 et September11.archive. D’autres ressources abondent sur le Web : le New York Times (The Hole in the City’s Heart), par exemple, présente plusieurs documents multimédias pour commémorer la tragédie, et une recherche sur le Web donne une avalanche de résultats. Les événements n’ont jamais été autant documentés qu’aujourd’hui, et il sera intéressant de voir comment les historiens composeront avec une époque inlassablement décrite, commentée, photographiée et filmée, d’autant plus que les blogueurs épieront toutes les analyses.

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D'éducation et de vidéo

L’évolution des technologies de la communication tend vers le naturel. Après le texte sont apparus l’illustration, la photographie, l’enregistrement audio, et enfin la vidéo. L’internet a suivi sensiblement la même progression, quoiqu’à la vitesse de l’électronique. D’où l’émergence de YouTube, Google Video et Blinkx. Je crois que le phénomène ne fera que s’amplifier. Par conséquent, il vaut mieux l’apprivoiser avant qu’il nous dévore. Quelques idées me sont venues pour l’éducation, dans une première tentative d’approcher la bête.

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La familiarité émousse la pensée

On ne sera pas étonné d’apprendre que les stimuli récurrents perdent de leur vivacité (étude (PDF) : Motor experience with graspable objects reduces their implicit analysis in visual- and motor-related cortex ; source : Eide Neurolearning Blog). C’est le résultat de l’habitude, par ailleurs fort utile, voire nécessaire, en éducation comme ailleurs. Dans certaines circonstances par contre, cela peut s’avérer contre-productif. Une série d’expériences menées par des chercheurs de Harvard a démontré que la simple catégorisation d’objets alanguit la pensée et étouffe la créativité (Psychology Today : A pen by any other name? — labeling objects hinders creativity).

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Avantage Q.I. masculin (et cerveau d'ado)

Une autre étude (PDF) confirme que les hommes, une fois que le cerveau a atteint sa maturité, ont un quotient intellectuel et un facteur g de 4 à 5 points supérieurs aux femmes (EurekAlert! : Males have greater G: sex differences in general mental ability). De plus, cette différence s’observe à tous les niveaux socio-économiques, peu importe le groupe ethnique. L’écart a été longtemps obnubilé par le fait que les filles se développent plus rapidement que les garçons, notamment durant les années scolaires, conséquence sans doute de l’évolution de l’espèce.

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Google éducation oublie le professeur

Mon agrégateur m’apprend l’existence de Google Apps for Education, une page où Google a rassemblé ses applications à caractère éducationnel. Curieusement, on y trouve une section pour les élèves et une autre pour les administrateurs scolaires, mais aucune pour les professeurs. Pourtant, un coup d’oeil à la page des services et outils Google (aussi en anglais) révèle une panoplie de ressources qu’un professeur peut utiliser à bon escient : Recherche de livres, Google Groupes, Blogger, Picassa, Google Earth, traduction, etc. Est-ce à dire qu’à l’ère du e-learning Google considère les enseignants comme étant une composante superflue de la dynamique éducationnelle ?

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L'animation au service de l'éducation [vidéo]

L’animation est à la vidéo ce que l’illustration est à la photographie. L’avantage éducatif de l’animation, par opposition à la vidéo, réside dans la mainmise sur les composantes, le rythme de défilement et la concentration du message. Moins accessible aux amateurs, et nécessitant une réalisation plus méthodique, l’animation comporte aujourd’hui moins de navets. En contrepartie, le choix est limité. Mais tout comme pour la vidéo, la juxtaposition étudiée du mot et de l’image lui confère une puissance de communication avec laquelle peu de professeurs peuvent rivaliser.

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Acheter une maison en économisant l'université


Voici un fait divers qui augure mal pour les universités traditionnelles : en s’inscrivant à The Open University, un étudiant anglais obtient ses diplômes à distance, à l’aide de ses portables, tout en poursuivant sa carrière (The Independent : Profile: ‘I studied via my laptop and mobile’). Le plus cocasse, dans cette histoire, est que, contrairement à son frère et sa soeur qui se sont endettés en joignant les rangs des universités classiques, cet étudiant a utilisé ses économies pour acheter une maison. Qui a dit que les ordinateurs coûtent cher ?

Par ricochet :

La valeur d’un diplôme universitaire à la baisse

Retard des TIC dans les universités

Le mensonge par l'image


À l’ère de la manipulation de l’image, le dicton « Il faut le voir pour le croire » prend une nouvelle dimension. Dans un dossier intitulé Pictures that lie, CNet présente une collection de 24 images trafiquées par les médias, les politiciens ou les facétieux pour exploiter la crédulité des gens. Une référence utile, il me semble, pour l’éducation aux médias. Saint Thomas ne saurait pas à quel saint se vouer.

Par ricochet :

Effets néfastes des médias sur les jeunes

La diversification de l'école

La différenciation des apprentissages gagne du terrain. Non pas que les éducateurs avisés s’y opposent, mais la structure de l’école et les restrictions budgétaires les menottent. Néanmoins, quelques-uns font preuve de leadership et d’imagination pour mieux répondre aux intérêts des élèves. À défaut de pouvoir différencier les apprentissages, on diversifie les programmes. Dans un dossier intitulé L’école à la carte, Daphnée Dion-Viens signait récemment dans Le Soleil quelques articles intéressants à ce sujet. Mon école y est mentionnée, elle qui offre quatre profils de formation aux élèves du programme régulier, en plus de ceux inscrits au Programme d’éducation internationale, aux programmes pour cheminements particuliers (PFA, PDGP), et la classe de francisation pour les immigrants.

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