Relief...contre la planéité

À première vue, tous les fureteurs se ressemblent. Mais Flock a été conçu pour répondre à la nouvelle vague d’internautes, ceux qui bloguent, qui partagent et qui taguent. Cherchez et publiez des photos en un tour de main, écrivez dans votre blogue, gérez vos fils RSS, et plus encore. La visite guidée illustre bien les fonctions intégrées. Will Richardson l’a déjà adopté (Weblogg-ed : Flock is Fab). Malgré la version beta, l’importation de mes signets s’est faite sans anicroche. Quoique Flock supporte Moveable Type (également Blogger, Drupal, LiveJournal, Typepad et WordPress), je n’ai pas réussi à établir de connexion avec mon gestionnaire de blogue, sans doute en raison d’une ancienne version de Moveable Type. Par ailleurs, l’interface graphique est splendide. Malheureusement, Flock n’est compatible qu’avec Mac OS X

Par ricochet :

Viva Firefox ! (Cybercarnet du ProfNoël)

Le plagiat n’est pas seulement un problème scolaire, mais c’est une question d’éducation. Les nouvelles technologies de l’information ont fait du plagiat un jeu d’enfant que les écoliers utilisent par paresse, mais que les adultes exploitent par malveillance. Dan Zarella (Blog Plagiarism in the News) a attiré mon attention sur les blogueurs qui s’approprient les billets des autres (The Boston Globe : Online plagiarism strikes blog world). Quand on blogue pour des revenus publicitaires, il est tentant de reproduire les meilleurs billets glanés sur le Web.

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Une autre indication que la jeunesse n’est pas moins sociable à cause de l’ordinateur : une étude anglaise révèle que les jeunes entrepreneurs sont plus sujets à investir dans des entreprises de nature sociale que leurs aînés (Freelance UK : Twenty-somethings eye social entreprise). Il semble que ces derniers se prévalent davantage des technologies de l’information, tandis que les jeunes donnent dans les nouvelles technologies de la communication.

Par ricochet :

Échelle d’engagement social

Internet et les réseaux sociaux (Pew Internet)

Les géants d’internet, Google, Yahoo! et Microsoft, ont compris que l’avenir n’est pas dans la production de contenu, mais dans le traitement des données. Les trois compétiteurs, Google en tête, ont entrepris la construction d’énormes centres de traitement, munis de superordinateurs (New York Times : Hiding in Plain Sight, Google Seeks More Power). Les investissements se font à coup de milliards de dollars. L’industrie se prépare à une vague de services en ligne et de maillage social, et sans doute une nouvelle génération de moteurs de recherche.

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Les différences entre les garçons et les filles à l’école ne cessent de défrayer les chroniques. Mes archives comptent une quarantaine d’articles. Et pourtant, les écoles semblent indifférentes à la question : aucune discussion, ni formation pour les enseignants. Aujourd’hui encore, un expert accuse les écoles d’avoir “féminisé” les cours en misant sur des qualités comme l’organisation et l’attention (BBC : Schools ‘too feminine for boys’). Selon Tony Sewell, les garçons sont davantage stimulés par la compétition, le leadership et les activités où ils peuvent bouger.

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Au début, on a vu émerger des entreprises en ligne qui font le commerce des travaux d’étudiants. Mais certains professeurs sont devenus habiles dans leur détection, sans compter la myriade de services privés pour les débusquer. Maintenant, une nouvelle cohorte d’étudiants paresseux ont recours à des sites légitimes d’échanges commerciaux pour offrir leurs travaux à des soumissionnaires (BBC: Student cheats contract out work). Un service commode, sans doute pour les fils à papa et les tricheurs qui n’ont jamais appris à besogner. Dans un exemple de voleur floué, je ne serais pas surpris d’apprendre que des soumissionnaires aient refilé des travaux achetés sur les premiers sites.

Par ricochet :

Responsabilité éthique collective

Étudier, rédiger, plagier, tricher, empêcher la triche ou ne pas tricher. Des ressources.. (Thot)

Enfin un politicien qui reconnaît l’importance de l’éducation ! André Boisclair a annoncé que la priorité « absolue » de son gouvernement, s’il était élu, serait l’éducation (La Presse : Priorité «absolue» à l’éducation). Le communiqué du Parti Québécois présente huit propositions par lesquelles il entend rehausser l’éducation. Hormis l’insuffisance des mesures annoncées pour le primaire et le secondaire, l’intention est louable. Malheureusement, je ne vois que démagogie dans ces engagements annoncés en grande pompe, sous condition des finances publiques. Bel échappatoire. Non mais… quelle est cette logique de priorités « absolues » qui dépendent de conditions fiscales ? C’est prioritaire, ou ce ne l’est pas ? Et patati ! Et patata ! Que d’ironie dans ce chef souverainiste qui assujettit ses priorités aux transferts de péréquations.

Par ricochet :

Fin des opérations (Mario tout de go)

Conseil national du PQ, juin 2006 (Mario tout de go)

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Ce proverbe m’est venu à l’esprit en lisant un article sur le phénomène de la pression éducative, soit celle que les parents exercent sur leurs jeunes enfants à des fins de performance (Le Soleil : Entre accomplissement et écoeurement). Je suis favorable à l’éducation préscolaire, mais pas à l’écoeurement. Au-delà de certaines limites, c’est du harcèlement. Anéantir le goût d’apprendre, pourtant inné, relève de la violence psychologique.

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Une étude de l’Institut C.D. Howe avait fait passablement d’éclat l’année dernière en révélant que le nomdre d’élèves dans une classe a peu d’incidence sur les résultats scolaires (School Class Size: Smaller Isn’t Better ; PDF). Cela est peut-être le cas dans un contexte d’enseignement magistral, mais quand il s’agit de faire de l’enseignement différencié, et plus encore quand l’enseignement est individualisé, les résultats de l’étude ne sauraient plus tenir. Les enseignants écossais vont même jusqu’à réclamer un maximum de 20 élèves par classe, tant au primaire qu’au secondaire (BBC : Teachers vote to ballot on action). En passant de 33 à 20, une réduction de 40 %, je garantis que mes élèves apprendraient bien davantage.

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Un sondage révèle que 83 % des Américains sont d’avis que les études financées par les fonds publics devraient être accessibles en ligne (AT@ : Americans support free access to research). Un autre exemple de l’empowerment du citoyen par les nouvelles technologies de la communication. Les avantages de l’accès à l’information sont évidents ; on n’a qu’à penser à la recherche médicale, par exemple, ou aux impacts environnementaux. Mais au-delà de l’individu, la collectivité a tout à gagner à connaître et débattre des idées et des faits nouveaux.

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