Relief...contre la planéité

Personne ne sait réellement quels sont les risques pour les jeunes de l’utilisation intensive des nouvelles technologies à un âge où le corps est en plein développement. Mais on commence déjà à voir des signes avant-coureurs : les médecins traitent de plus en plus de jeunes qui se plaignent de maux au dos et au cou (CNet : Is tech injuring children ?). La solution, dit-on, consiste à éviter les abus. Je crois savoir qu’il existe des applications qui alertent l’utilisateur après un certain temps d’emploi ou un nombre X de touches sur le clavier. Peut-être le moment est-il venu de les mettre un peu plus en évidence.

Par ricochet :

Lutter contre l’obésité à l’école

Les enfants de joueurs compulsifs perdent aussi à l’école

Les jeunes adorent faire de la vidéo. D’autant plus que les nouvelles technologies ont tôt fait de transformer les ordinateurs personnels en studios de production. Pour plusieurs, il s’agit d’un moyen de communication beaucoup plus stimulant que l’écriture, dont la maîtrise n’est pas accessible à tous. La croissance fulgurante de YouTube et de Google Video est peut-être une indication du prochain buzz, en réponse à la question posée par Mario. Par ailleurs, les jeunes savent utiliser la vidéo à des fins éducatives, comme le montre Student Cam, un concours annuel de documentaires vidéo pour les élèves du secondaire, commandité par C-Span Classroom (USA Today : Students tune in through film). La liste des lauréats saura inspirer les vidéastes en herbe.

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J’apprends, de mon directeur d’école, que le MELS ne défrayera pas tous les coûts reliés à l’achat des nouveaux manuels requis par la réforme. Empruntant la formule adoptée par les divers paliers de gouvernement, il semble que le MELS ne paierait qu’une partie de la facture des manuels, à condition que les écoles paient la différence. Considérant les coûts élevés des manuels, cela représente une lourde somme pour les écoles. Comment peut-on demander à des organismes publics de défrayer des achats de cette ampleur quand elles n’ont aucune source de revenus ? Au mieux, les écoles devront demander la charité aux parents et à la communauté ; au pire, les professeurs se passeront de manuels ou les administrateurs puiseront les sommes dans un autre compte budgétaire, sacrifiant ainsi des services essentiels.

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Le Web est beaucoup trop démocratique pour que la plus puissante des démocraties ne tolère trop longtemps tant de liberté. Après avoir exigé des fournisseurs de service Internet qu’ils implantent des accès d’écoute électronique (CNet : FCC approves Net-wiretapping taxes), le gouvernement américain étudiera un projet de loi pour interdire les réseaux sociaux en ligne dans les écoles et les bibliothèques publiques (BusinessWeek : No Space for MySpace?). Évitons d’être trop complaisants, car la droite des autres pays sera certainement tentée d’établir l’ordre dans ce far-west.

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Une étude pancanadienne (PDF) de 3100 écoles révèle que les écoles primaires et secondaires doivent subvenir à leurs besoins par des levées de fonds ou en affichant de la publicité (Globe and Mail : Private funds providing schools with essential items). La moyenne des fonds amassés par les écoles est de 15 705 $, les écoles secondaires recueillant plus d’argent que les écoles primaires. L’enquête, intitulée La commercialisation des écoles canadiennes, a trouvé que 60 % des écoles primaires n’ont d’autre choix que de solliciter de l’argent auprès des parents et de la communauté. De plus, le tiers des écoles primaires disent permettre la publicité à l’intérieur de l’école.

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Dans le débat entourant les tests standardisés, l’une des principales objections que l’on fait à ces examens est à l’effet qu’ils monopolisent l’enseignement. Les apprentissages, la pédagogie et la gestion de classe sont orientés en fonction de la réussite aux dits examens. Il s’en suit une vision étroite et canalisée de l’activité scolaire. Pour beaucoup de professeurs et de gestionnaires, cela simplifie la pratique. Dans l’optique où les sociétés modernes doivent passer d’une économie des connaissances à une économie de la créativité, c’est faire fausse route. Le secrétariat anglais à l’éducation l’a compris en déplorant le fait que trop de professeurs de mathématiques modèlent leurs cours en fonction des tests (BBC : Maths teaching ‘often too narrow’).

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Si on attend après nos chefs d’État pour remédier au réchauffement de la planète, nous sommes perdus. Il faut agir localement, comme les maires de certaines villes américaines qui, tout en faisant un pied de nez à leur gouvernement, ont décidé de respecter le protocole de Kyoto. Et pourquoi les écoles ne deviendraient-elles pas, elles aussi, des environnements qui contrôlent leurs émanations de gaz à effet de serre ? Voilà l’excellente initiative d’Alan Johnson, le nouveau secrétaire à l’Éducation de la Grande-Bretagne (BBC : Schools ‘must be green by 2020′). Faisant d’une pierre deux coups, le secrétaire à l’Éducation veut profiter des changements imminents pour demander aux écoles comment l’architecture peut être modifiée pour accommoder les nouvelles méthodes pédagogiques.

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Je n’aime pas faire de la publicité gratuite. Néanmoins, il vaut la peine de signaler que Vidéotron offre la connexion Internet la plus rapide au pays (Globe and Mail : Cable maintains lead in Internet speed). Avec une bande passante pouvant atteindre 16 mégabits/sec., Vidéotron devance considérablement Rogers (10 Mbps) Bell (2,5 Mbps). Cependant, on est loin des 100 Mpbs offerts en Corée du Sud. Je prends la peine de rapporter la nouvelle parce que je crois que c’est en faisant du bruit qu’on fait bouger les fournisseurs de service.

Par ricochet :

Un réseau sans fil national

La télévision amorce le virage Internet

Internet2 à l’horizon

Selon un sondage, les jeunes considèrent le courrier électronique comme vieillot, lui préférant la messagerie instantanée (instant messaging). L’article dans eSchool News (For students, eMail already outdated) illustre non seulement le fossé technologique qui sépare les professeurs des élèves, mais également les disparités dans leurs façons de communiquer et d’apprendre.

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À la longue, les jeunes viennent à bout des filtres Internet mis en place par les écoles. La force du nombre et du maillage fait en sorte qu’il y en aura toujours un pour trouver une façon de les contourner, puis de répandre la nouvelle parmi ses pairs. Alors que les écoles procèdent en vase clos, les élèves opèrent en réseau. CNet a publié deux articles intéressants sur les coupe-feu dans les écoles : Kids outsmart Web filters et School filters vs. home proxies.

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