Le passage à une économie de la créativité
Les nouvelles technologies alimentent notre curiosité avec une précision de plus en plus juste. Malgré tous leurs avantages, elles n’ont pas l’intensité affective de la conversation. Tout l’aspect de la relation affective au savoir est d’ailleurs un domaine fort négligé, sans doute parce que celui-ci est administré par la raison. Au hasard d’une de ces conversations, André Roux me fait don d’une idée éclairante, à savoir que si les économies des pays occidentaux veulent encore rivaliser avec celles des pays en voie de développement, le savoir ne suffit plus ; Internet met le savoir à la portée de tous. L’économie du savoir doit passer à une économie de la créativité.