Financer l'éducation par un partenariat public-privé ?

Dans un discours aux militants de son parti, le premier ministre Charest a dit qu’il entend « favoriser le financement de l’éducation notamment grâce à des partenariats public-privé » (La Presse : Charest voit la vie en rose). La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement reconnaît l’insuffisance du financement en éducation et qu’il envisage des solutions. Mais le financement grâce à des partenariats publics-privés ? Un instant.

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La ‘psychologie positive' : santé et bien-être

Le cours le plus populaire à Harvard cette année porte sur la ‘psychologie positive’, ou l’art d’être heureux (The Boston Globe : Harvard’s crowded course to happiness). Quelques vidéos du cours de Tal Ben-Shahar sont d’ailleurs accessibles en ligne. Cela reflète certainement un courant social qui s’oppose au pressoir qu’est devenu notre mode de vie. Avec le déclin de la religion, l’industrie (dans son sens large) et le matérialisme ont pris des proportions philosophiques, voire spirituelles.

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Minti : aide aux parents (et lecture)

De tout ce que j’ai entrepris dans la vie, la chose la plus difficile est certainement d’être un père. Dans un monde dénaturé, l’amour ne procure pas toutes les réponses. Et il s’agit d’un besoin trop tardif et complexe pour intéresser l’école. Curieux, tout de même, qu’on ne m’y ait jamais préparé autrement que par l’exemple de mes parents. Le sort, heureusement, m’a comblé. Du coup, je n’ose pas imaginer ce que j’aurais fait si mes parents m’avaient négligé, abandonné ou violenté. Il y a les bouquins, bien sûr ; mais comment savoir lesquels choisir ?

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Le e-learning est-il trop onéreux ?

On ne s’étonnera pas de l’engouement de la génération Internet pour le e-learning, désenchantée qu’elle est de l’école traditionnelle. Et compte tenu du coût élevé des nouvelles technologies, la formidable facture des infrastructures nécessaires au e-learning ne devrait pas non plus nous surprendre. Ce qui n’empêche pas plusieurs de s’en inquitéer (Rocky Mountain News : Online classrooms, cost raise concerns).

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Toronto se dotera d'un réseau public sans fil

D’ici l’été, Toronto deviendra la première ville canadienne à couvrir une partie de son territoire (PDF) d’un réseau public sans fil (Technaute : Toronto sera sans fil ; Globe and Mail : Toronto to get Wi-Fi). Le réseau sera étendu à d’autres secteurs après la phase initiale. À défaut d’une véritable Cité éducative, c’est un pas de géant dans une vision urbaniste communautaire.

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Au-delà des disputes théoriques

Depuis l’avènement de la réforme de l’éducation, il me semble que nous sommes obsédés par les querelles théoriques. Les tenants de l’enseignement explicite et les défenseurs d’une pédagogie différenciée se livrent une lutte acerbe. Par ailleurs, la tempête de l’évaluation gronde. Il serait utile de descendre de ces nuages pour ne pas perdre de vue les considérations plus terre-à-terre. Le pragmatisme fait un excellent contrepoids à l’idéalisme.

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Étude : le rejet affecte la réussite scolaire

Le sentiment de rejet éprouvé par des élèves peut être aussi néfaste aux résultats scolaires que le harcèlement ou la violence. Une étude (PDF) publiée par l’American Psychological Association indique en effet que les enfants qui sont exclus des activités par leurs pairs sont plus enclins à rester à l’écart des activités scolaires et plus sujets à écoper au plan académique (EurekAlert! : Peer exclusion among children results in reduced classroom participation and academic achievement).

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La pauvreté serait le principal facteur d'échec scolaire

L’analyse des données du Département de l’éducation du Colorado indique que la pauvreté serait le principal obstacle à la réussite scolaire, bien avant le niveau d’expérience des enseignants, le nombre d’élèves dans la classe, ou le type de programme scolaire (The Fort Collins Coloradoan : Family poverty a major factor in education). De 4 à 30 fois plus déterminant, en fait, que tout autre facteur d’échec scolaire.

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Au Canada aussi, les universités expérimentent avec les TIC

Il n’y a pas qu’aux États-Unis où les étudiants peuvent sécher les cours universitaires pour se rattraper plus tard en écoutant les podcasts ou les vodcasts offerts par les professeurs. Les universités Carleton et McGill, entre autres, ont mis quelques cours à la disposition des étudiants (Globe and Mail : The hallowed firewalls of academe). Ce dernier article traite assez bien des points de vue opposés entre les modernes et les traditionalistes à propos de l’absence des étudiants au moment des cours. Querelles bien vaines, à mon avis, quand on sait le peu de connaissances à long terme qui découlent de ces cours où les professeurs déversent leurs savoirs sur les étudiants. Au moins, avec les versions électroniques, ceux-ci peuvent-ils les écouter plusieurs fois et les archiver pour consultation ultérieure.

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La Déclaration de Berlin pour l'accès au savoir


L’humanité est parvenue à un point critique de son évolution. La mondialisation, l’iniquité sociale, la surconsommation et les problèmes environnementaux ne sont que quelques-uns des problèmes qui ne pourront être résolus que par une collaboration à l’échelle planétaire. Le nationalisme et les luttes géopolitiques sont des modèles destructeurs qui mènent inexorablement à notre perte. La diplomatie, comme l’éducation, doit promouvoir le partage des connaissances plutôt que le calcul des intérêts particuliers. Par conséquent, notre salut repose dans des initiatives comme l’UNESCO, la Déclaration de Berlin sur le Libre Accès à la Connaissance en Sciences exactes, Sciences de la vie, Sciences humaines et sociales (français), le portable à 100 $ et le Réseau sans fil dans les pays en voie de développement (Wireless Networking in the Developing World). Je tire mon chapeau à tous ceux qui partagent une vision globale de l’humanité.

Par ricochet :

La propriété intellectuelle universelle