Relief...contre la planéité

La qualité de la langue est une lutte perpétuelle dans nos écoles. Du coup, elle n’est jamais tout à fait acquise. Pour ma part, j’y travaille encore. Heureusement, il existe des applications comme Antidote pour nettoyer les bavures de ma plume. Sauf que cela n’est pas à la portée de toutes les bourses, et encore moins de celles des élèves. Je crois que ceux-ci seront ravis de découvrir BonPatron, un correcteur grammatical et orthographique mis au point par deux professeurs canadiens, Terry Nadasdi et Stéfan Sinclair (source : Dave Pollard).

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Selon une étude longitudinale menée par des chercheurs américains, la privation d’un environnement familial affectueux entraîne des conséquences néfastes sur le plan du développement intellectuel, du bien-être émotionnel, et même de la croissance physique (The Guardian : A loving family can boost children’s intelligence). Quoique le Q.I. peut rebondir quand les enfants retrouvent une famille aimante, les problèmes psychologiques persistent.

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Le nombrilisme tend à rabaisser les pratiques étrangères. L’Occident, avec son obsession pour la science, voit d’un mauvais oeil les croyances extérieures comme la méditation. Or, la science commence à percer les mystères du cerveau. Dans un dossier sur les façons d’aiguiser l’intelligence, le magazine Time présente un article qui traite des bienfaits de la méditation sur le stress et le cerveau, dont l’augmentation de la matière grise (Time : How to Get Smarter, One Breath at a Time). Peut-être la méditation représente-t-elle une solution au problème de déficit d’attention dont souffrent plusieurs jeunes. Quoi qu’il en soit, le Center for Contemplative Mind in Society offre plusieurs ressources académiques sur l’importance de la contemplation en éducation. C’est un aspect du développement de la personne que l’on tend à négliger, surtout depuis que le déclin de la religion a laissé, pour plusieurs, un vide sur le sens de la vie.

Par ricochet :

La philo et la communauté d’interrogation

Recours au silence en enseignement

Il aura fallu peu de temps pour inverser les rôles de l’originalité. Un article dans le Arizona Republic (Handwriting can send your message with style, authority) fait valoir que dans une culture digitalisée, une lettre ou un message manuscrit se démarque du lot, comme une fleur entre les pavés. Un texte écrit à la main convie chaleur et une attention toute spéciale, en raison du temps qu’on a mis à le rédiger. En plus de traiter de l’importance de la calligraphie dans l’art de la communication, l’auteur souligne son apport à l’apprentissage.

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On s’en serait douté. Une étude anglaise confirme que les garçons sont plus enclins à recourir à Internet pour plagier que les filles (BBC : Net abuse ‘start in primaries’). De la part des élèves de fin de secondaire, il n’y a pas d’excuse possible. Chez les plus jeunes, cependant, je constate que plusieurs n’ont jamais appris à marquer les citations et à donner les références. Cela ne les excuse pas tout à fait, mais avant d’accuser les élèves de plagiat, il faut d’abord leur montrer comment utiliser des sources Internet. Peut-être aussi y a-t-il un lien avec le fait que les garçons se sentent moins compétents que les filles en écriture.

Par ricochet :

Lenteur des garçons à apprendre l’alphabet

J’aime bien la conception que se fait Dave Pollard de l’éducation, à la fois communautaire et holistique. Il ne néglige pas, par ailleurs, de former le caractère de l’enfant, comme l’indique le premier point sur lequel il met l’emphase, soit savoir admettre ses erreurs. Les conseils d’un père à son enfant pour bien vivre trouvent également leur place. Aussi, le point de vue de Pollard est davantage celui d’un parent. Et c’est là justement ce qui est rafraîchissant, du moins pour les éducateurs qui sont obnubilés par des programmes extrêmement pointus. Si pointus, en fait, qu’on perd de vue le portrait global.

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Il n’y a pas que l’ordinateur portable à 100 $ du MIT Media Lab qui cherche à mailler la planète en facilitant l’accès aux nouvelles technologies pour les pays en voie de développement. Il y a aussi le Personal Internet Communicator, le Mobilis et le Simputer, pour ne nommer que ceux-là. Dans PCs for the poor: Which disign will win?, CNet News fait le bilan des diverses solutions et stratégies.

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Selon une étude du ministère anglais de l’éducation, l’apprentissage de l’alphabet et de l’écriture serait plus lent chez les garçons que chez les filles (BBC : Alphabet block for some children). Compte tenu des différences dans le développement du cerveau entre les garçons et les filles, cela n’a rien d’étonnant. Si les débuts de l’écriture sont chancelants, les séquelles à long terme peuvent être très néfastes. Cela explique peut-être en partie pourquoi les garçons, en général, sont plus récalcitrants à écrire. Une raison de plus pour différencier l’enseignement.

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Une bonne et une mauvaise nouvelle pour les personnes susceptibles d’être atteintes de la maladie d’Alzeimer : une étude (Education and rates of cognitive decline in incident Alzheimer’s disease) du Journal of Neurology, Neurosurgery, and Psychiatry indique que la maladie frappe les personnes ayant une forte scolarité plus tard que les autres (ConsumerAffairs.com : Education May Accelerate Alzheimer’s Effects). Par contre, la dégénérescence causée par la maladie est plus rapide chez ceux qui sont scolarisés. Dans une perspective globale, la conséquence est bien secondaire, considérant que l’éducation améliore la qualité de vie.

Par ricochet :

Les avantages d’une langue seconde

Professionnellement, je vis d’espoir. Et il m’en faut une bonne dose par les temps qui courent. J’ai toujours rêvé de voir quelques philanthropes parrainer des écoles expérimentales pour faire avancer la cause de l’éducation, à l’instar du NewSchools Venture Fund (New York Times : Venture Capitalists Are Investing in Educational Reform). Cependant, il faudrait éliminer tous les irritants associés au capitalisme, tel que l’obsession pour la performance aux examens. Je suis persuadé que l’on verrait émerger des modèles très efficaces si on encourageait l’initiative chez des équipes d’enseignants et d’administrateurs capables de soumettre un projet éducatif sérieux.

Par ricochet :

Quand Bill Gates transforme une école