Relief...contre la planéité

Quelques articles du quotidien Le Devoir sur l’émancipation sexuelle des adolescents ont semé tout un émoi l’année dernière (Le Devoir : Ados au pays de la porno ; Au chapitre de l’uniforme scolaire — Une hypersexualisation du vêtement). Eh bien, on n’a pas fini d’en entendre parler, considérant la rapidité avec laquelle l’industrie du sexe exploite les nouvelles technologies et l’engouement des adolescents pour ces mêmes technologies. Après avoir envahi le cyberespace et la blogosphère, la porno s’attaque maintenant aux lecteurs MP3 (AlwaysOn : Analyst: market wants more erotic podcasts), aux iPod vidéo (AppleXnet : SuicideGirls Launches SGTV, Sex Short Entertainment for Apple iPod Video Players) et, naturellement, à la téléphonie cellulaire (Globe and Mail : Short-message sex). Sans compter la sexualisation de la télévision et des magazines.

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Je m’en voudrais de passer sous silence l’excellente idée du MELS de permettre aux commissions scolaires, cégeps et universités d’une même région de garder les économies réalisées à la suite d’une harmonisation des services (Le Soleil : Les régions qui repensent leur offre de formaiton pourront garder chaque dollar économisé). Non seulement cette mesure incite-t-elle les administrateurs à faire preuve de créativité dans la gestion des fonds publics, mais elle favorise la coopération entre les divers paliers éducationnels. Il est souhaitable, toutefois, que ces économies se rendent jusqu’aux élèves, plutôt que de profiter aux centres administratifs.

Par ricochet :

La caducité des commissions scolaires

La solution à 65 %

L’évolution du Web m’émerveille, tant par sa nature collaborative que l’ingéniosité qu’on y déploie. Jetez un coup d’oeil à Vyew, un tableau blanc interactif dans lequel les participants peuvent partager photos, dessins, diaporamas, textes, et plus encore. Facile à utiliser, il est parfaitement adapté à l’éducation. La présentation d’une minute, en Flash, vous en convaincra (voir le lien, en haut à droite). L’inscription est gratuite pour l’instant, et les concepteurs garantissent la gratuité pendant 2 ans à ceux qui s’inscrivent maintenant.

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Ceci est susceptible de plaire aux jeunes blogueurs : 3bubbles offrira bientôt un bidule qu’on pourra intégrer aux blogues pour clavarder sur le contenu d’un billet (voir TechCrunch pour plus de détails). D’un point de vue éducatif, cependant, je crois que c’est le genre de machin qu’il serait plus utile de greffer à un wiki qu’à un blogue, considérant la nature plus collaborative du premier.

La seule façon de préserver notre planète est de consommer de manière intelligente, avec un souci constant de l’environnement. Nous appartenons à cette génération qui hypothèque sciemment l’avenir de notre espèce, et de bien d’autres encore. Pour renverser la vapeur, nous devons faire de l’éducation à la consommation une priorité, et pas seulement un cours aléatoire. Pour une consommation responsable, Dave Pollard maintient une longue liste de compagnies respectueuses de l’environnement et des gens, desquelles nous devrions acheter, et celles, au contraire, qui méritent d’être boycottées. Qu’est-ce que de payer quelques sous de plus si c’est pour sauver la planète, et du même coup consommer un peu moins ? Tous ceux qui ne vivent pas dans la pauvreté, du moins, en ont le devoir.

Par ricochet :

Sauver le Village global

The Corporation : un documentaire incontournable

Au regard de l’assassinat des profs sur les blogues personnels des jeunes, parmi tous les arguments pour contrer ce terrorisme caractériel (jugement hâtif, ignorance des motifs d’autrui, obnubilation émotive, respect de l’intégrité individuelle, diffamation, infractions à la loi), j’en ai utilisé un cette semaine qui a semblé toucher une corde sensible auprès des jeunes. En soulignant les différences fondamentales entre la communication écrite et verbale, j’ai fait valoir l’immoralité d’éterniser un sentiment négatif, furtif de nature, quand il porte atteinte à la réputation d’une personne.

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J’ignore si c’est le fait d’enseigner dans un Programme d’éducation internationale, mais il y a de ces jours où je suis ébloui de l’intelligence de mes élèves. Je n’ai pas souvenance avoir jamais fait jaillir pareille brillance quand j’avais leur âge. L’explication est peut-être donnée par le chercheur néo-zélandais James R. Flynn, le premier à découvrir que le quotient intellectuel augmente au fil des générations. L’effet Flynn prévoit que le Q.I. évolue à un rythme d’environ 3 points par décennie. Des facteurs tels que l’alimentation et l’environnement peuvent expliquer cette évolution, quoique des études récentes laissent entendre que la croissance aurait plafonné dans les années ‘90.

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Après avoir envahi les maisons, voilà que les écrans électroniques s’apprêtent à conquérir l’espace urbain. Le phénomène n’est guère nouveau, comme en témoignent toutes les grandes villes, de New York à Tokyo. Mais c’était avant les écrans plats surdimensionnés et les nouvelles technologies en matière de tableaux publicitaires. À tel point que First Monday y consacre un numéro spécial comprenant pas moins de 15 articles.

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En abordant la question des risques qu’ils encourent sur le Net, j’ai deviné, à certains airs moqueurs, que les élèves croyaient que j’allais discourir sur la perversité sexuelle ou le phishing. Leurs sourires en coin disaient « Bon… encore un prof qui va nous casser les oreilles avec les pédophiles, les pornographes et les prédateurs ! Comme si on ne savait pas déjà tout ça. » (remarquez que, normalement, cela serait en texto). J’ai savouré un peu leur suffisance avant d’expliquer les risques inhérents aux métadonnées, ces données sur les données, opérant dans l’ombre, comme les farfadets des contes fantastiques. Ensuite, je leur ai parlé des centaines de moteurs de recherche qui utilisent des robots pour cueillir et indexer l’information dans internet, et de Google qui entend conserver l’information dans ses archives jusqu’à 30 ans, demeurant accessible par l’entremise des caches, même après que son auteur l’ait supprimée.

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Le e-learning a d’importants inconvénients, mais il faut aussi reconnaître ses mérites. L’un des plus importants est son adaptabilité à l’individuation des apprentissages. J’ai été impressionné par la capacité d’un cours en ligne à réduire le temps d’un cours de 25 à 5 heures (The Kansas City Star : Kids learn to drive the Web way). En l’occurrence, il s’agit de la partie théorique d’un cours de conduite. Nonobstant les considérations financières et la nature particulière du cours, le résultat est impressionnant. Cela est d’autant plus intéressant que l’enseignement des cours de conduite traditionnels ressemble à celui encore dispensé dans certaines de nos écoles.

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