Les plus grands esprits ont souvent de ces idées que leur caractère subversif maintient dans l’ombre. La Fondation Edge a demandé aux grands penseurs de notre époque de dévoiler leur idée la plus dangereuse. Plus d’une centaine de scientifiques, chercheurs et écrivains ont répondu à l’appel. Leurs idées sont présentées dans les pages du World Question Center (source : elearnspace). Une lecture stimulante que je me promets de savourer les unes après les autres.
La cruauté dont sont victimes certains animaux d’élevage est seulement l’une des raisons pour lesquelles je suis végétarien. À titre d’exemple, voyez le documentaire Meat.org, tourné par la PETA, qui illustre abominablement le traitement qui est fait parfois aux animaux destinés à l’abattoir (avertissement : certaines scènes ne sont pas pour les coeurs sensibles). Si la violence graphique vous répugne, mais que le sujet de l’alimentation ou de l’élevage vous intéresse, je recommande la lecture de Fast Food Nation, d’Eric Schlosser. (Source : Alec Couros).
Pour faire suite au dernier billet sur l’enseignement des sciences, je tombe aujourd’hui sur un article intéressant d’Alison Gopnik, professeure de psychologie à Berkeley et auteure de The Scientist in the Crib: What early learning tells us about the mind, qui défend la thèse selon laquelle l’engouement des enfants pour le fantastique n’est pas tant causée par le désir de fuir la réalité comme un penchant naturel pour la découverte, à l’instar des scientifiques.
Curieusement, les sciences pures sont en difficulté dans nos écoles (Le Devoir : Les jeunes Canadiens sont recalés en sciences). Le phénomène semble avoir gagné plusieurs pays occidentaux, notamment les États-Unis (Stateline : Study flunks state science standards ; Yale Daily News : U.S. must put science education on map) et la Grande-Bretagne (BBC : A-level science slump must end’). L’automne dernier, l’OCDE tenait un Forum mondial de la science sur la désaffection des jeunes pour les les études scientifiques (site web) qui concluait que « Les gouvernements de l’OCDE doivent prendre des mesures concrètes pour rendre les études scientifiques et technologiques plus attractives. »
De plus en plus, le Web tend au partage, à la collaboration et aux communautés, ce qui augure fort bien pour le milieu de l’éducation. Les nouvelles applications en ligne développées dans la perspective du Web 2.0, notamment celles programmées avec Ajax, devraient encore étendre et resserrer le maillage à en juger par les meilleures applications du Web 2.0 pour l’année 2005, compilées par Dion Hinchcliffe (source : Stephen Downes). Plusieurs des services en ligne méritent considération par les éducateurs, non seulement pour leurs propriétés de collaboration, mais pour leur gratuité (du moins pour l’instant).
Avec la fin de l’année viennent les palmarès. Du moins chez nos voisins du sud, où ils sont plus populaires qu’au Québec : le top 10 des meilleurs livres, films, disques, inventions, etc. La blogosphère n’y échappe pas. Les blogues éducationnels ont déjà leurs Edublog Awards. Et voilà que eSchool News, avec l’appui de Discovery Education, lance le concours Best of the Education Blogs (eSchool News : Educational bloggers vie for national recognition). Ma première réaction fut du dépit pour ce qui s’apparente au fameux palmarès des écoles secondaires de L’Actualité. Mais comme je me méfie des réactions initiales, nécessairement fondées sur les préjugés, j’ai fouillé la question un peu plus longuement. Or, je décèle dans les palmarès des avantages que je n’avais pas entrevus.
Voici une nouvelle qui peut convaincre les élèves de travailler plus fort : une étude révèle que l’autodiscipline contribue davantage à la réussite scolaire chez les ados que le quotient intellectuel (Self-Discipline Outdoes IQ in Predicting Academic Performance of Adolescents). Comme de raison, l’étude génère passablement de bruit dans les médias spécialisés, dont les articles ci-dessous.
Pour Linda Patrik, professeur de philosophie au Union College, les blogues constituent un excellent outil pour enseigner la philosophie (Academic Commons : NOTES & IDEAS: Using Blogs to Teach Philosophy). Elle encourage ses étudiants à écrire au je, de façon à défendre leurs points de vue. En outre, l’identification à un blogue personnel entraîne une argumentation plus créative.
La vitesse avec laquelle internet chamboule la notion de propriété intellectuelle est renversante. Que ce soit Linux et les logiciels en source libre, ou le phénomène du libre accès de Wikimedia et Creative Commons, le courant élargit irrémédiablement son cours. Les géants de l’industrie informatique n’ont d’autre choix que se rallier. Cette semaine, quatre grandes compagnies (IBM, Hewlett-Packard, Intel et Cisco) annoncent un accord pour rendre libre d’accès tout logiciel produit en collaboration avec les universités (New York Times : Guidelines Set on Software Property Rights ; voir aussi le communiqué). Comme le dit merveilleusement Peter Freeman, de la National Science Foundation, It’s the science, stupid.’ It’s not the intellectual property.
En 1977, Charles et Ray Eames ont créé pour IBM un film qui illustre la puissance des exposants à l’aide d’un voyage spatial à la puissance de 10. La popularité de Powers of Ten a généré un site Web interactif où l’idée est appliquée à d’autres domaines, comme le temps. Or, mon agrégateur me révèle que le film est accessible par l’entremise de Google Video, quoique la qualité de l’image laisse à désirer. Sur le plan de la qualité de l’image, cette autre ressource est supérieure, mais souffre de l’absence de support audio.
