Relief...contre la planéité

Une recherchiste de Télé-Québec lance une invitation publique en vue de l’enregistrement de l’émission Il va y avoir du sport, avec Marie-France Bazzo, sur les ondes de Télé-Québec. L’un des thèmes abordé sera « Est-ce qu’on devrait surtaxer la malbouffe ? » L’invitation a été faite en commentaire à un billet que j’ai publié, il y a un bon moment de cela, sur la malbouffe. Comme le billet en question date de plus d’un an, et par crainte que l’invitation passe sous le radar des commentaires RSS, j’invite les lecteurs à lire l’invitation (voir les commentaires), ainsi que l’échange de courriel qui a suivi avec Geneviève Laurin, recherchiste à Télé-Québec.

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L’encyclopédie Wikipedia a pris un peu de plomb dans l’aile ces derniers temps, principalement à cause de l’affaire Siegenthaler et le tripatouillage d’Adam Curry relativement aux origines du podcasting. Mais voilà qu’une étude publiée dans la revue Nature (Internet encyclopaedias go head to head) conclut que la nouvelle encyclopédie collaborative est tout aussi valide que la vénérable encyclopédie Britannica (CNet : Study: Wikipedia as accurate as Britannica). Cela devrait suffire à faire taire les détracteurs des oeuvres collectives supervisées par la communauté.

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Le plus grand danger posé par le phénomène des iPods n’est peut-être pas le détachement social, mais la perte d’audition. Selon une étude australienne, le quart des propriétaires d’iPods réglent le volume au-delà d’un niveau acceptable pour l’ouïe (New York Times : The Claim: MP3 Players Can Cause Hearing Loss). Le Eide Neurolearning Blog met en garde contre une utilisation prolongée ou exagérée d’une musique cornée directement dans l’oreille. L’article le plus complet sur ce sujet provient sans doute de CBS News : MP3s May Threaten Hearing Loss. Tous ces iPods qui seront offerts en cadeaux de Noël devraient aussi contenir un avertissement.

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Les enfants qui disposent d’un ordinateur à la maison ont plus de chance de réussir à l’école. Voilà ce qu’indique une étude (PDF) menée par un chercheur de l’University of California, Santa Cruz (eSchool News : Study: ‘Digital divide’ affects school success). Les résultats semblent donner raison aux nombreux projets d’ordinateurs portables confiés aux élèves et que ceux-ci gardent après l’école.

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Les forces de la gratuité en ligne ébranlent l’ordre économique. HarperCollins, une grande maison d’édition américaine, s’apprête à ouvrir tout son contenu aux moteurs de recherche (New York Times : HarperCollins Will Create a Searchable Digital Library). Quoique les internautes n’auront accès, dans un premier temps, qu’à quelques pages du résultat de leur recherche, cela témoigne de l’immense pression exercée par le mouvement du libre accès sur toute l’industrie de l’information propriétaire. La gratuité de l’information en ligne représente une menace encore plus grande pour les éditeurs scolaires, eux qui ne sauraient miser sur les revenus publicitaires. Par ailleurs, ce genre de recherche devrait faire taire les détracteurs qui dénoncent le peu de crédibilité de l’information offerte dans internet.

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Un nouvel organisme canadien vient de voir le jour afin de protéger nos droits en ligne (Globe and Mail : Canada gets new on-line watchdog). Online Rights Canada, créé en collaboration avec le CIPPIC (Clinique d’intérêt public et de politique d’internet du Canada) et la Electronic Frontier Foundation, veut contrer les intrusions à la vie privée, la surveillance excessive, ainsi que l’abus d’autorité (communiqué [PDF]). Un protecteur du citoyen en ligne, en quelque sorte. J’invite tous les blogueurs canadiens à ajouter son fil RSS à leur agrégateur.

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Sur une note plus légère, et dans l’esprit des Fêtes, il faut voir la vidéo (requiert Windows Media Player) de décorations de Noël extérieures, synchronisées à la musique (source : Alec Couros). Le jeu de lumière est l’oeuvre de Carson Williams, un ingénieur en électricité de Mason, en Ohio (Snopes : The Light Before Christmas). Il faut bien un Américain pour vouloir tant effrayer les rennes du Père Noël

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Déclaration étonnante : des chercheurs de l’Université de Warwick arrivent à la conclusion qu’une centaine de mots suffisent pour lire l’anglais, incluant des livres destinés aux adultes (BBC : ‘Only 100 words’ needed to read). Selon le National Literacy Strategy, le programme prévoit la reconnaissance phonétique de 150 mots avant la fin de la deuxième année du primaire. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont mesuré les associations de phonèmes dans une base de données de 850 000 mots. En recourant à cette méthode, un chercheur affirme avoir réduit de 20 % à 2 % le taux d’enfants ayant des difficultés de lecture.

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Les outils socionomiques à la del.icio.us passent au multimédia avec Clipmarks. Dans un cas comme celui-ci, une démo vaut mille mots. L’application gratuite est optimisée pour Firefox, tant pour Mac et Linux que pour Windows. Nul doute que l’ajout de composantes visuelles aux socionomies (folksonomies) saura davantage séduire les néophytes que del.icio.us, Furl ou Jots, des services d’archivage et de partage décidément plus austères.

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Un chercheur a établi un palmarès des villes américaines les plus portées à la lecture (USA Today : Seattle reaches literacy peak). Cinq indicateurs ont été considérés : le tirage des journaux, le nombre de librairies, les ressources bibliothécaires, l’édition de périodiques, et la scolarité. Conclusion intéressante : la ville de Seattle se serait hissée au sommet du palmarès en vertu de la forte pénétration des TIC. Évidemment, il existe une synergie entre la lecture et les technologies de l’information qui fait en sorte qu’on ne saurait déterminer que l’un est la cause de l’autre.

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