Relief...contre la planéité

Si les blogues étaient un moyen d’expression banal, ils ne seraient pas cause de tant de changement. Leur impact sur les médias ne fait plus de doute. En tant que moyen de communication, ils agissent sur le lecteur ; mais contrairement aux médias traditionnels, leur portée est multipliée par l’interaction sociale. Cependant, je ne m’attendais guère à ce qu’ils transforment aussi les auteurs. Après une année d’expérimentation, je dois me rendre à l’évidence que je n’utilise plus mon blogue de la même façon.

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Nous avons déjà souligné l’importance de la quête de sens dans l’apprentissage. Il n’est pas facile, toutefois, d’expliquer cette nuance aux élèves. Aujourd’hui, George Siemens nous rappelle son excellent modèle du processus d’apprentissage, dont la simplicité est à la portée des élèves. Le modèle en question ne comprend que quatre composantes : les données, l’information, les connaissances, et le sens.

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J’ai déjà exprimé l’avis que la philosophie est la seule activité humaine qui peut faire contrepoids à l’envahissement technologique. Aussi ai-je souri à la nouvelle que les étudiants en philosophie et théologie se disent les plus satisfaits (BBC : Philosophy students ‘a happy lot’). Au bas de l’échelle, on retrouve les étudiants en art, suivi de ceux qui bêchent dans les sciences informatiques. Encore une fois, l’Homme et la machine se situent aux antipodes. La même opposition, il me semble, afflige l’école, où la joie d’apprendre est sacrifiée à la mécanique de la performance.

Par ricochet :

La philo et la communauté d’interrogation

Eh oui ! En guise de cadeau d’anniversaire, Relief s’est doté de nouveaux habits, pour reprendre la jolie métaphore de Sacco. À force de toujours voir la même page, je me sentais narcomane. J’avais désespérément envie de changer d’air et, surtout, de faire sauter ce cadre qui m’étouffait.

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Relief a 1 an aujourd’hui. Ce fut une balade remplie de surprises, presque toutes grisantes. Il faudra bien que je fasse le bilan de ces premiers pas dans la blogosphère. Mais pas aujourd’hui… je suis trop ivre de champagne ;-) J’en profite pour remercier tous ceux qui ont stimulé ma pensée par leurs écrits et leurs commentaires, tout en pardonnant mes élucubrations.

Robert Cadotte, directeur du Centre de formation sur l’enseignement en milieux défavorisés, a publié dans Le Devoir un fameux texte, rempli d’humanité, sur le désespoir des enfants pauvres face au moulin de l’éducation. Le sujet se rapproche de ce qui me contrarie dans la disparité entre les écoles publiques des milieux riches et pauvres. …

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La rentrée scolaire, avec tous ses clichés, a longtemps inspiré les caricaturistes. Daryl Cagle ne manque d’en présenter une collection à la fin de chaque été. La palme, cette année, va à celle-ci de Chip Bok (cliquez sur l’image pour l’agrandir) : …

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Je ne vous apprends rien que vous ne sachiez déjà en annonçant que les blogues développent l’écriture et la pensée critique chez les élèves. On l’a maintes fois noté. Néanmoins, il est réjouissant qu’une étude confirme nos observations. Du moins, c’est ce que laisse entendre les résultats préliminaires d’une chercheuse australienne (Australian Broadcasting Corporation : Blogs help students think for themselves). …

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L’émergence d’un système de santé à deux vitesses est une ignominie. Si notre richesse collective ne peut assurer un partage égal des services essentiels, c’est qu’alors le contrat social n’est que de la poudre aux yeux, une superbe illusion de la classe dirigeante qui se moque du tissu moral. Quand cette disparité touche les enfants, nous tendons à une insensibilité funeste. Le secteur de l’éducation a toujours été marqué par une disparité entre les écoles privées et publiques. Les écoles privées s’étant établies les premières, on a accepté l’écart comme un droit acquis. Mais quand la déchirure divise le secteur public, il faut resserrer les rangs. …

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Les moyens de pression ont saboté les fêtes de la rentrée scolaire cette année. Heureusement, certains parents n’ont pas attendu après l’école pour fêter le retour en classe. En fait, l’école devrait toujours être à la fête, considérant que l’apprentissage est une source intarissable de plaisir. Il est regrettable qu’elle prenne plutôt des airs de goulag. Toujours est-il que j’ai timidement célébré le début de l’année scolaire en affichant cette jolie banderole
préparée par la famille de Clément, après qu’il m’ait mis au défi. Après avoir fait caracoler les tout-petits, elle signifie en quelque sorte le passage du flambeau.