L'anglais, langue de travail en France


Les tentacules du Web en font un redoutable média d’acculturation, mais dont on parle fort peu, il me semble. Il y a la Chine, bien sûr, où les autorités essaient d’endiguer le déferlement, mais sans trop de succès. L’anglicisation des communications attise certainement le phénomène. Je savais que les Français craquent pour les anglicismes, mais quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre que les plus grandes compagnies de France ont converti leurs opérations à la langue anglaise (Christian Science Monitor : When it comes to French business, the accent is on Engish). Sur le même sujet, j’ai lu quelque part que l’Institut Pasteur, ce joyau de la recherche médicale française, oblige ses chercheurs à publier leurs études en anglais. Pas si irréductibles, après tout, ces fiers Gaullois.

Par ricochet :

Mondialisation de l’anglais

Voyage spatial


Absolument fascinant : un voyage exponentiel dans l’espace, du cosmos jusqu’au quark. Jamais n’ai-je vu une présentation d’à peine une minute en dire si long sur les sciences naturelles. Je m’émerveille de tant de simplicité, de l’éloquence des images, et du pactole qu’est le Web.

La philo et la communauté d'interrogation

Il ne suffit pas de construction de connaissances pour arrimer les apprentissages, mais surtout de construction de sens. Cela dit, la philosophie dans les écoles représente certainement l’un des moyens les plus efficaces d’initier les élèves à la compréhension et à la portée des choses, non par l’enseignement de la pensée des philosophes, mais par l’engagement dans la quête de sens. C’est plus pertinent que la religion ou la morale pour un jeune, lesquelles sont perçues comme des conceptions d’autrui. …

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Démonstration par l'absurde


Elbert Hubbard disait que si le génie avait ses limites, la stupidité n’était pas ainsi handicapée. Deux blogues, Our Horrible Children et Zero Intelligence, font l’habile démonstration que l’abus d’autorité est mauvais maître en raillant les inepties de ceux qui brandissent la férule. Ça vaut le détour à l’occasion quand on a envie de se marrer de la comédie humaine.

Par ricochet :

Vigile de l’ineptie scolaire

Le crépuscule de la classification

La classification est un exercice superflu quand il est fait pour soi-même. À moins d’avoir un esprit excessivement analytique, on fait immanquablement des erreurs. Ensuite, cela demande un temps fou. La pensée sait très bien faire les associations et les regroupements propres à une situation, sans qu’il soit nécessaire de recourir à une taxinomie universelle. Cela n’a de sens que dans un but spécifique, ce qui n’est pas le cas de l’archivage de données personnelles. L’arborescence des dossiers d’un ordinateur est appelée à disparaître. Sur un Mac, c’est chose faite. …

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L'évolution des TIC en éducation

Teemu Leinonen fait une excellente analyse de l’histoire des TIC en éducation, en plus de donner une explication très crédible de la coexistence des divers courants pédagogiques. Le schéma, particulièrement, illustre la rapidité de l’évolution des TIC en éducation. Échelonnées sur 30 ans, les cinq grandes étapes aboutissent aujourd’hui au contenu ouvert (auquel appartiennent les blogues et les wikis) et aux folksonomies. George Siemens et Will Richardson y faisaient encore écho récemment. …

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À quand un outil de recherche personnalisé ?


Les outils de recherche comme Spotlight et Quicksilver, qui indexent le contenu d’un ordinateur, sont une pure merveille. Cependant, ils ne font rien pour tout le contenu que je dissémine de plus en plus sur le Web. Avec quelques blogues et plusieurs services de folksonomies (del.icio.us, Furl, Jots, Flickr), j’ai de plus en plus de difficulté à retrouver l’information. Ce dont j’ai besoin, c’est d’un moteur de recherche personnalisé qui limite la prospection aux seuls sites que j’aurai définis. Ce serait également un outil génial pour fouiller les blogues de ma communauté d’échange.

Par ricochet :

Google Groups

Le temps d'apprendre

L’expérience m’a profondément convaincu que le temps constitue un facteur déterminant de l’apprentissage. Il faut effectivement beaucoup de temps pour construire les connaissances de façon à pouvoir les objectiver : le temps d’analyser, d’établir des liens, de donner un sens, de synthétiser, d’essayer, d’évaluer, etc. Un programme d’enseignement qui empile les connaissances écourte forcément le temps requis à l’acquisition de chacune. D’où l’importance d’élaguer les programmes de tout le superflu pour se consacrer à l’essentiel. Les élèves découvriront bien l’accessoire au gré de leurs fantaisies. Quand je pense à la faible proportion de connaissances que je retiens de toutes mes années de scolarisation, j’en pleure de dépit. Ce qui m’a toujours été utile, cependant, c’est la méthode. …

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Les théories n'ont pas de coeur

Le discours académique sur la pédagogie porte essentiellement sur la théorie. Le récent débat sur la liste de discussion edu-ressources y fit écho. Et pourtant, de nombreux enseignants sont de fameux pédagogues par la seule force de leur personnalité et de leurs qualités intrinsèques, sans égard aux courants théoriques. Qu’ils fassent preuve d’imagination, d’originalité, d’humour ou d’entrain, ces enseignants réussissent immanquablement à stimuler les élèves. Ils ont tous en commun le coeur qu’ils mettent à l’ouvrage, et le plus souvent auprès des jeunes. …

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L'AQUOPS peut-elle élargir son mandat ?

Les buts de l’AQUOPS ont bien peu changé depuis sa fondation en 1981. On y retrouve encore l’intégrale de sa constitution (PDF) des premiers temps. Pourtant, le rapport entre les TIC et l’éducation a sensiblement changé depuis lors. Si les premières salves consistaient à initier les enseignants aux TIC et à leur montrer comment les intégrer dans la pratique, le temps est maintenant aux connexions et à la collaboration. Mais l’AQUOPS peut-elle assumer ce rôle ? …

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