Un sujet… un blogue


Un administrateur scolaire américain a eu la bonne idée de créer un blogue temporaire pour informer et consulter le public au sujet d’un référendum. Compte tenu des nombreux services qui offrent un blogue gratuit (celui-ci a été créé sur Blogger), il y a un intérêt certain à regrouper une communauté autour d’un carnet qui vise un sujet précis, surtout si les privilèges de rédaction sont partagés. C’est plus convivial qu’un wiki quand on cherche une participation publique.

Un bonbon pour les yeux


Prenez le temps de savourer ce bijou de publicité maison créée par un enseignant américain (voir la vidéo à droite) et qui doit faire rougir plus d’un professionnel. Une minute suffit, si vous pouvez résister à la tentation de vous en délecter plusieurs fois. « It’s a sign that consumers want to have a role in promoting a product they love. There’s a real trend toward consumer-generated media. People are creating news, they’re blogging. People will create marketing as well.”

Code d'éthique du blogueur


Belle initiative que celle d’Allen Jenkins qui met en ligne son code d’éthique d’écriture carnetière. C’est un bel exercice communautaire que nous aurions avantage à faire dans un wiki, particulièrement au moment où les jeunes se dotent de carnets électroniques. Je me disais que celui de l’Institut St-Joseph constituerait un bon point de départ.

La nouvelle imputabilité de l'évaluation


Un élève qui conteste un échec, en raison d’une position à l’encontre de l’ordre établi, a eu l’idée brillante de publier son essai et l’évaluation critériée sur son blogue. Son billet fait le tour du Web et constitue une cause célèbre. Hormis l’intérêt de la discussion sur la validité de couler un essai sur la base de l’acceptabilité des arguments, c’est davantage le pouvoir de faire valider le travail des enseignants par la communauté qui me fascine dans cette histoire.

Par ricochet :

Évaluation élitiste

La fièvre de l’évaluation

Économie et transport en commun

Étant un adepte du transport en commun et de Communauto, l’étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain m’a ouvert les yeux sur les retombées économiques de ce type de transport. …

Intitulé Le transport en commun : un puissant moteur du développement économique de la région métropolitaine (PDF), le rapport de plus de 30 pages révèle que « Les dépenses relatives au transport en commun génèrent des retombées économiques deux fois plus importantes que les dépenses privées consacrées à l’automobile, en plus de produire 70 % plus d’emplois au Québec et deux fois et demie plus de valeur ajoutée pour chaque dollar dépensé. ».

Le temps est venu de cesser de considérer le transport en commun comme le mode de transport des pauvres, ne serait-ce que pour des considérations écologiques. La semaine dernière encore, je suis allé en Montréal par Via Rail, puis par le train de banlieue. Quel plaisir que de travailler sur mon portable en écoutant mon iPod, libéré des tracas de la route. De l’espace pour les jambes, un environnement confortable, et de l’air pour penser. Sans compter la surprise qu’il existe encore des organismes pour faire confiance aux gens : le paiement du trajet sur le train de banlieue repose sur l’honneur des voyageurs. Y a-t-il moyen plus efficace de développer le sens civique ?

Les autobus municipaux, cependant, gagneraient énormément à améliorer le confort des passagers. Plus d’automobilistes se tourneraient vers le transport en commun si améliorait le service et si on pouvait faire en sorte que les autobus ne soient plus perçus comme des charrettes à bétail (malheureusement, c’est l’image que s’en font bien des gens). Profitons des retombées économiques pour investir dans le service. L’initiative du Réseau de transport de la capitale (RTC) et du quotidien Le Soleil de publier un magazine mis gratuitement à la disposition des passagers en est un bel exemple. D’autres idées qui viennent spontanément à l’esprit : des branchements pour casques d’écoute (comme dans les avions) afin de pouvoir syntoniser un poste radio ; des petits moniteurs de télévision (comme dans les autocars) ; le service Internet sans fil (wi-fi) ; des portes-bagage, ne serait-ce que pour le confort de ceux qui doivent voyager debout ; des téléscripteurs pour l’éducation aux règles de bienséance relativement au transport en commun.

Il y a encore tant à faire pour que le transport en commun devienne un élément intégral d’une cité éducative.

La droite américaine et le Canada

Via Alec Couros, il faut écouter ce reportage vidéo d’une émission de Fox News, et particulièrement les positions d’Ann Coulter, pour mieux comprendre la piètre idée que se fait la droite américaine du Canada. J’ai laissé ma réaction sur le billet d’Alec Couros ci-dessus.

David Byrne et PowerPoint

Je n’ai pas pu résister à cette entrevue accordée par David Byrne, l’artiste polyvalent de Talking Heads, au webzine Wired à propos de PowerPoint en tant que médium artistique (Wired: Turning Heads With PowerPoint) : « You can remove the person from the equation, and use PowerPoint as an art medium. » Ne manquez pas de jeter un coup d’oeil aux diapos, dans la marge de gauche.

Évaluation élitiste

Pendant que nous apprenons à faire de l’évaluation critériée, les Anglais songent sérieusement à créer des niveaux de performance A+ et A++ pour faciliter le tri des élèves pour l’accès à l’université (BBC: A++ grade ‘helps private schools’). Just Another Brick in the Wall.

Échec de l'écriture

Un article savoureux du New York Times, What Corporate America Can’t Build: A Sentence, qui révèle entre autres comment les TIC exposent l’incompétence des professionnels en écriture. Serait-ce l’un des effets néfastes de l’obsession pour les mathématiques dont il est question dans le précédent billet ?

Encore, et toujours, les maths

Le récent rapport du programme PISA, qui compare les performances des élèves à l’échelle internationale, cause des remous aux États-Unis. On s’inquiète beaucoup de ce que les Américains arrivent au 21e rang parmi les 29 pays industrialisés analysés. eSchool News en fait l’objet d’un éditorial (U.S. students lag behind in math). Cette obsession pour les résultats en mathématiques, qui occulte les performances peu reluisantes des élèves dans les autres domaines, me semble le reflet d’un système d’éducation axé sur les besoins de l’industrialisation au détriment des sciences plus humaines. Non pas que je veuille débiner les mathématiques, loin de moi cette idée, mais il appert que le navire donne un peu trop de la bande.


Par ricochet :
Rapport PISA sur les systèmes d’éducation

Diplôme d’études secondaires sans maths ni sciences (Du cyberespace à la cité éducative)
Blogomath (Jobineries)

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