La mobilité et l'inspiration


Les nouvelles technologies du sans fil et de la mobilité suscitent immédiatement la notion de liberté spatiale. Cette évidence obnubile un autre avantage, plus important au regard du m-learning, à savoir la spontanéité de l’inspiration et de la motivation. Si les grandes idées collent à l’esprit, l’envie de les traiter est fugace. Les étincelles ne produisent pas toutes une flamme. Par conséquent, les idées laissées en jachère bourrent mon portfolio d’écriture. Plusieurs ne verront probablement jamais le jour. Et combien d’autres illuminations, bien meilleures que les miennes, échappent ainsi à la communauté ?

Il faut savoir saisir l’inspiration au vol, au moment où les images surgissent en rafale. Plus tard, elle est déjà cocue. D’où l’importance d’avoir sous la main un outil pour capter les feux-follets. Sans un portable que je tire de ma poche, dans l’autobus, cette idée serait restée dans l’ombre, tout comme les quatre derniers billets.

Autre avantage notable : les billets gagnent en concision :-)


Par ricochet :

Le papier reste une technologie

Les technologies transforment l’apprentissage

L’éducation de l’I-génération

L’impact éducatif d’une ville sans fil

M-learning

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4 réponses

  • Du temps lointains de mes études, j’avais découvert que je réussissais souvent à mettre de l’ordre dans mes idées lorsque j’étais en mouvement, principalement en marchant. Je me suis donc procuré un petit dictaphone pour noter mes idées comme elles venaient. J’avoue que c’est un peu moins discret qu’un ordinateur, mais le portable que j’avais était plutôt mastodontique (un NEC 286, à peine portatif).

  • Je suis toujours impressionné par ceux qui savent adapter les technologies à leurs besoins et les intégrer à leur méthode. Personnellement, je n’ai jamais aimé les didactophones, principalement parce que l’écoute de ma voix m’agace. Mais ça, c’est seulement moi. Ce que je trouve fantastique, aujourd’hui, c’est de voir la panoplie de moyens qui nous sont offerts. Il y en a vraiment pour tous les goûts.

  • Évidemment le Blackberry est un must, mais il n’est pas accessible à tous… Le papier reste encore le moyen le plus accessible à l’ensemble de la communauté. Mais se promener avec un carnet de papier peut ne pas sembler efficace pour certaines personnes.

  • Le papier demeure effectivement une formidable technologie, comme je le reconnais dans l’un des billets de la section « Ricochet ». Malheureusement, je vois peu de gens dans les lieux publics griffonnant dans un calepin. Il demeure que l’intégration de la portabilité et du sans fil, pour qui a la chance d’en disposer, facilite grandement la productivité. Sans cette intégration, et l’immédiateté de l’inspiration, c’est au moins quatre billets en moins que j’aurais écrits. Et il y en a eu d’autres. Dans mon cas particulier, le papier n’y aurait rien changé ; je me serais plutôt plongé dans ma lecture.

    Évidemment, il s’agit de technologies qui ne sont guère à la portée des professeurs. Tout comme l’achat d’un ordinateur portable. C’est un choix personnel de ma part, mais au prix de plusieurs sacrifices, dont celui d’une voiture.



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