Les 5 grands risques internet pour les enfants


GuyDanger.jpgIl ne faut pas plaisanter des dangers : cela les excite.
(Henry de Montherlant)

Rapidement : quels cinq principaux dangers guettent les enfants dans internet? … (pause)… Bon, je suppose que je vous ai eu. C’était une question piège. Avec les nouvelles technologies de l’information, il n’est plus nécessaire de mémoriser toute l’information. On la trouvera facilement dans le dossier Keep your kids safe online, de CNet. Non pas que je raffole des autres parties du dossier, farcies de publicité et prônant l’approche contrôlante si chère aux Américains (le Réseau Éducation-Médias fait beaucoup mieux, il me semble, avec WebAverti), mais je crois utile de sensibiliser les parents et les professeurs aux risques encourus par les enfants (petits et grands) sur la toile.

    1. Le vol de données (identité, adresse, mots de passe).

    2. Les logiciels malveillants (virus, logiciels-espions, publiciels, etc.)

    3. Les contenus inappropriés (pornographie, violence, propagande).

    4. Le bullying en ligne (cyberbullying).

    5. Les prédateurs (dans les forums, sites de réseaux sociaux).

(Image thématique : Unconscious of Danger, par Seymour Joseph Guy)

Mise à jour, 20 juin 2007 | L’Institut de sécurité de l’information du Québec (ISIQ) comprend plusieurs ressources en français pour bien comprendre les enjeux reliés à la sécurité Internet, notamment un blogue sur lequel on trouvera des vidéoclips destinés aux jeunes. Personnellement, je déplore le caractère vaudevillesque des vidéoclips; plutôt que de badiner sur le sujet, il vaudrait mieux mettre en relief sa gravité, à l’instar de ces autres vidéos.


Par ricochet :

Blogs et pédophilie

Sécurité virtuelle et éducation

Bloguer en sécurité pour les élèves

L’innocence des jeunes sur le Web

Enseigner la sécurité informatique

Phishing : les gens mordent

Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.

10 réponses

  • Je suis entièrement en accord avec toi François, la sensibilisation est aussi importante à enseigner que peut l’être l’acquisition des notions de recherche dans internet. Malheureusement, l’approche contrôlante semble tellement plus facile/pratique.

  • Cacher quelque chose, c’est exciter la curiosité. Et y a-t-il plus curieux qu’un enfant?

  • Luc Papineau dit :

    M. Guité,

    Parfois, de petites initiatives suffisent pour alimenter la réflexions des jeunes quant à Internet. Un exemple?

    J’enseigne en cinquième secondaire le texte argumentatif. Nous avons donc demandé à nos élèves de se prononcer sur les nouvelles technologies de l’information-communication en se basant sur un corpus de textes pré-déterminés. Il s’agit d’un examen préparatoire à celui du MELS du 3 mai prochain.

    Les élèves ont alors ont l’occasion d’échanger à ce sujet et de mieux s’informer. Pourquoi ne pas suggérer qu’un prochain examen provincial reprenne cette idée?

    De plus, dans les cours de français, il serait assez simple d’aborder des sujets de ce type en classe (ou même dans des manuels de maison d’édition) au lieu de traiter des éternels sujets habituels comme la chirurgie plastique…

    Je tenterai de refiler la suggestion à M. Asselin s’il peut avoir les oreilles de quelqu’un au MELS…

  • Très bonne idée. Toutes les occasions sont bonnes pour traiter d’un sujet si pertinent et important pour les jeunes. Un examen est une façon de les amener à se concentrer sur le sujet. L’examen sera d’autant plus probant si on aura traité du sujet à quelques reprises durant l’année dans le contexte des domaines généraux de formation médias et vivre-ensemble et citoyenneté.

  • mathieu blais dit :

    Y aurait-il une personnes qui détient la fameuse question du MELS du 3 mai

  • Désolé, Mathieu… pas en ce qui me concerne.

  • mathieu blais dit :

    dans ce cas, tu aurais peut-être une idée de la fameuse question… !?

  • Pas la moindre idée, si ce n’est que depuis quelques jours les médias parlent passablement de la question des frais de scolarité à l’université. Mais alors là, on s’écarte du sujet de ce billet.

  • mathieu blais dit :

    Merci quand même je vais continuer mes recherches pour ce maudit examen de jeudi. Je crois qu’il va être des plus difficile… en tk merci encore

    PS: si tu trouve quelque chose fait moi signe !

  • Cédric Jaffrézo dit :

    Au lieu d’empêcher au enfants de consulter certains site d’Internet, il serait plus intelligent de supprimer ces sites pour pouvoir « lâcher » les jeunes sur Internet. D’autre part, pourquoi certains sites seraient-ils interdits aux mineur sans être malsains pour les majeurs : par exemple un film est le même quelque soit ses spectateurs.



Laisser un commentaire à Éric Noël

*