Étude : comment prédire l'innovation


CurtisProphecy.jpgEn politique, innover c’est toujours trahir. (Jean Orieux)

Je ne sais pas si les gestionnaires en éducation savent encore conjuguer au futur. Des chercheurs de l’Université du Minnesota ont découvert que les occurrences d’énoncés à connotation future étaient un gage d’innovations à venir, du moins chez un dirigeant d’entreprise (EurekAlert! : U of M researchers find that the words of a CEO can foretell a company’s future innovation). J’ignore si le phénomène s’applique également à l’éducation, mais je trouve la chose intéressante.

CEOs who focus their attention on future events, as well as external activities, lead their firms to earlier adoption and invention of new technologies and greater and faster development of innovations. In contrast, more attention to internal operations leads to slower detection, adoption and implementation of new technologies.

Je devine que l’emploi du futur à des fins de procrastination ne compte pas.

Toujours au sujet de l’innovation, et en lien avec un autre sujet d’intérêt, une étude conclut que « les compagnies qui cultivent le réseautage et forment des alliances stratégiques sont plus créatives et créent plus d’inventions brevetées que celles qui ne le font pas » (Roland Piquepaille’s Technology Trends : Do companies benefit from social networking?). Ainsi, puisque l’école est également déficiente sur le plan du réseautage, cela contribuerait à son immobilisme.

(Image thématique : Prophecy, par Tom Curtis)


Par ricochet :

25 années / 25 innovations

Investir dans l’innovation scolaire

Le Canada, un pays de médiocrité (Conference Board)

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