Calculer sa production de carbone


SaakCarbon2004.jpgIl faut vivre au papier carbone, pour prouver, en cas de disparition, qu’on a existé. (Stanislaw Jerzy Lec)

Encore une fois, la conférence de Bali sur les changements climatiques aura démontré que l’on ne doit pas compter sur les gouvernements et les diplomates pour adopter des solutions concrètes (The Times : Bali’s crying shame). C’est à se demander s’ils ne sont pas à la solde des corporations. En attendant une nouvelle génération de leaders, les individus peuvent heureusement agir par eux-mêmes. Mes élèves ont montré beaucoup d’intérêt dans la calculatrice d’émissions de carbone de Conservation International (EurekAlert! : New carbon calculator conserves forests). L’occasion est belle de sensibiliser les élèves aux émissions de gaz à effets de serre, aux mécanismes de compensation pour surconsommation, et à la prudence relativement aux organismes qui offrent d’investir les paiements dans des projets de reforestation.



(Image thématique : Carbon, 2004, par Eric Saak)


Par ricochet :

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Visualisation de la pollution urbaine

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4 réponses

  • L’image la plus forte, avec les calculateurs de production de carbone est celle de l’empreinte écologique. Quand on voit que notre empreinte est cinq à six fois celle qui serait «soutenable», ça fait réfléchir. Une petite note au sujet des calculateurs: ils surévaluent habituellement notre consommation puisque au Québec, notre production d’électricité émet très peu de carbone.

  • Pour ce qui est des mécanismes de compensation pour surconsommation, il faut faire attention que ça ne devienne une façon de se donner bonne conscience; voir http://www.cheatneutral.com

  • François, toi qui semble tant écologique aux yeux de tes élèves, combien de tonnes de CO2 accumules-tu?

  • La calculatrice de Conservation International me donne un total de 9,9 tonnes de CO2, mais cela est à prendre avec un grain de sel. Comme le signale très pertinemment Jean-Sébastien, l’électricité que je consomme (hydroélectricité) génère très peu de carbone, contrairement à plusieurs pays dont l’électricité est produite par combustion de charbon. D’un autre côté, je n’ai pas trouvé le moyen de comptabiliser la part de carbone qui me revient en prenant l’autobus pour me rendre au travail.

    Par ailleurs, Jean-Sébastien a raison : le calcul de l’empreinte écologique est un indicateur plus global que l’émission de CO2. Pour calculer son empreinte écologique, voyez le questionnaire du EarthdayNetwork, ou celui de World Wildlife Fund. Mon résultat au premier est d’une empreinte totale de 3,6, soit 2 fois plus que ce à quoi j’ai droit d’un point de vue planétaire :-(



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