Les effets des milieux défavorisés sur le langage


ParraLinearLanguageI.jpgPostillons : intempéries du langage. (Jules Renard)

Dans un autre exemple des ravages de la pauvreté sur les apprentissages, une étude de chercheurs d’Harvard à paraître dans le prochain numéro de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) indique que les élèves des quartiers défavorisés éprouvent un retard linguistique sur le plan du vocabulaire et de la lecture qui équivaut à une année scolaire (EurekAlert! : Childhood exposure to disadvantaged neighborhoods negatively affects verbal ability). Plus inquiétant encore, l’étude révèle que « l’impact négatif sur les habiletés verbales persévérait même après qu’un enfant soit déménagé d’un quartier désavantagé à un quartier non-désavantagé. »

J’en déduis que les enfants des quartiers plus pauvres commencent l’école avec un sérieux handicap.


(Image thématique : Linear Language I, par Luis Parra)


Par ricochet :

Des écoles publiques à deux vitesses

Les ordinateurs à la rescousse de la pauvreté

La pauvreté serait le principal facteur d’échec scolaire

La pauvreté et le retard scolaire des adolescents

Étude : l’inné vs l’acquis dans la préparation à l’école

L’intelligence ne suffit pas aux enfants pauvres

Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.

2 réponses



Laisser un commentaire à nenquin

*