Les cellulaires pour apprendre

WaldeToyCellphone.jpgLa résignation à l’emmerdement est un des premiers acquis de l’éducation.
(Edgar Morin)

Pour la plupart des enseignants québécois, les cellulaires équivalent au dérangement des sonneries et à la crainte de se retrouver sur YouTube. C’est signe d’une conception linéaire et directive de l’enseignement. Mais hormis les applications pédagogiques des technologies de poche, dont on ne fait qu’entrevoir les possibilités, il y a urgence d’éduquer les jeunes à un usage responsable et civique de ces ogives à longue portée qu’ils brandissent un peu inconsciemment. En outre, l’école n’a-t-elle pas avantage à apprivoiser les technologies qui font déborder l’apprentissage hors de ses murs?

Wesley Fryer a raison : c’est en prenant des décisions que les élèves apprennent à prendre de bonnes décisions, et c’est en participant qu’ils apprennent le mieux (Moving at the Speed of Creativity : Opening minds about cell phones for learning).

Je n’avais pas encore rassemblé dans un seul billet l’information se rapportant à l’utilisation des cellulaires à des fins d’apprentissage, comme je l’ai fait pour l’iPod. Je comble donc cette lacune à l’aide du petit répertoire qui suit.


Web 2.0 :

Blogues et wikis :

Articles :

Vidéos :

Mise à jour, 10 avril 2009 | Un article de Cathy Grimes (WKTR News : Cell phones get top marks in class) fait cette intéressante énumération des fonctions d’un cellulaire qui peuvent servir à des fins d’apprentissage dans la classe :

    • appareil photo
    • enregistrement audio
    • enregistrement vidéo
    • calculette
    • calendrier
    • messagerie instantanée

Ces outils peuvent servir à :

    • alimenter un blogue scolaire
    • assembler un album
    • créer des reportages multimédia
    • répondre à des questionnaires
    • vérifier la compréhension en lecture
    • résoudre des problèmes mathématiques
    • mener des expériences
    • trouver de l’information et des références.


(Image thématique : L.C./enactments, “toy-cellphone”, Vienna, par Martin Walde)


Par ricochet :
L’inévitabilité des cellulaires à l’école
Les cellulaires au service de l’école
M-learning
Spotcodes : info via cellulaire
Des cellulaires que seuls les ados entendent
La vidéo par le cellulaire, et la négligence des écoles
Le prochain grand courant: le MoSoSo
Le mariage iPhone-Google
Applications mathématiques pour cellulaires à l’école
Les NTIC en éducation : une illusion

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8 réponses

  • hélène dit :

    Je ne connais pas l’auteur de cette citation , Edgar Morin , et l’article que vous avez mis en lien sur cet homme de la connaissance fait référence à un language très hermétique, que seul un cercle d’érudits peut comprendre , dont je ne fais pas partie. Je puis dire néanmoins que cette citation est bien déprimante.
    Quant à l’utilisation des appareils technologiques divers , je ne puis me prononcer, quoique vous nous ayez montré différents exemples intéressants d’application.
    Cependant,je me demande vraiment si un jeune qui ne met pas le temps et les efforts d’inscrire ses choses à faire à son agenda actuel, le fera davantage dans un cell ou autre instrument . Permettez-moi d’en douter ….

  • florence meichel dit :

    Hélène, le mieux c’est de tester sans à priori ! :-)

    Quant à Edgar, je ne le savais pas si proche du terrain! lol

  • Mon père m’a déjà dit que lorsque j’aurai des enfants, nous pourrons presque tout faire à partir d’un téléphone portable… p-e pense-t-il que je lui cache des enfants?! :-D

    Non mais sérieux, c’est une révolution, ce qu’on est en train de vivre! Et je l’adore… comment allons-nous l’appeller? La I-Révolution? La Révolution Ethernet? La Révolution Technologique? The Guité’ Revolution? La Néo-Révolution?

    Hihihi… je m’emporte…

  • Bonjour,

    Depuis Juin 2006, les élèves de collège et de lycée peuvent réviser leurs cours sur leur téléphone portable et bénéficier de conseils pédagogiques.
    WapEduc, l’Ecole Nomade, est en ligne sur tous les mobiles depuis un an: plusieurs milliers d’élèves ont pris l’habitude de réviser leurs cours sur leur mobile en situation nomade et de s’informer (bus, attente médecin, chez soi sans Internet).

    Nous travaillons à ce projet depuis 2003, date à laquelle nous avons obtenu le soutien du Rectorat de l’Académie de Montpellier ainsi qu’une distinction en tant que lauréat du E-Learning Awards (parmi 600 projets européens).

    A la lumière des récents propos du Ministre sur l’aide aux apprenants, l’orientation et la santé des élèves, l’application est désormais conçue comme suit :
    - 1/ Cours et exercices (830 ressources)
    - 2/ Aide à l’orientation
    - 3/ Aide à la santé
    - 4/ Culture

    Je souhaiterais attirer votre attention sur le potentiel d’une telle application : au delà d’une simple plate-forme de consultation, une nouvelle pratique scolaire et sociale est en marche, qui aboutira dans les semaines qui viennet au premier portail mobile interactif pour l’Education, avec une communication entre les élèves et leurs enseignants.

    WapEduc est accessible par le portail Gallery, commun aux trois opérateurs historiques ainsi qu’aux nouveaux opérateurs.

    Nous réfléchissons en ce moment à l’opportunité de proposer des vidéos pédagogiques ainsi que des cours de langue en MP3 accessibles par mobile .

    Très cordialement

    Philippe Steger

    ACCES :

    Pour y accéder, trois solutions :
    - Entrez wapeduc sur le portail Gallery de votre portable ou smartphone
    - Envoyez un SMS au 30130 en écrivant wapeduc (recevez un lien vers l’application)
    - Sur votre mobile I-mode, entrez wapeduc.mobi

    - Site Web de démo : http://www.wapeduc.org

  • Bonjour,

    je me lance depuis quelques jours dans l’expérience…

    Ce que je voudrais développer : intégrer aux photographies des notes complémentaires, notamment grâce à la fonction offerte par flickr.
    Je montre un exemple sur mon site :
    http://profjourde.wordpress.com/2008/04/21/128/

    Il serait intéressant de permettre aux élèves d’inscrire eux-mêmes des remarques sur les photos. Mais je ne sais pas pour l’heure avec quel outil.

  • Ce n’est pas une mince affaire que de trouver une application qui permet aux lecteurs d’écrire sur une page Web à laquelle ils n’ont pas d’accès d’écriture. La seule que je connaisse est Stickis, mais je doute que cela fasse votre affaire.

    Mais pourquoi ne pas créer un comte Flickr collectif pour les élèves de votre classe? Il vous suffirait d’y afficher une photo pour que les élèves accèdent à la page pour y ajouter leurs commentaires, comme dans l’exemple vers lequel vous pointez.



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