Du mème au tème


McDowellNaturalSelection.jpgLorsqu’une chose évolue, tout ce qui est autour évolue de même. (Paulo Coelho)

Un regard évolutionniste sur les nouvelles technologies aura suffi à transformer ma perception de l’objet. Un mème percutant, s’il en est un. Impossible à l’avenir de traiter ontologiquement des nouvelles technologies en niant la notion de tème, le successeur du mème selon Susan Blackmore. L’auteur de The Meme Machine, présente une thèse très intéressante des technologies en tant que parasites de l’homme. Si la théorie se tient, elle n’en demeure pas moins philosophiquement discutable.

Blackmore fait de la reproduction le principal facteur d’une théorie de la sélection universelle. Le premier agent reproducteur a été l’ADN. Plus tard, la créativité et les moyens de communication ont donné naissance au mème, ou la reproduction d’une idée. Selon Blackmore, nous amorçons une troisième phase de l’évolution, celle du tème, alors que les nouvelles technologies acquièrent cette capacité de reproduire les choses indépendamment de l’intervention humaine. C’est à écouter et à cogiter.


Les amateurs de science-fiction feront certainement le rapprochement avec Neuromancer, le célèbre roman de William Gibson, ainsi que le cyberpunk.


(Image thématique : Natural Selection, par Tim McDowell)


Par ricochet :

Principes d’intégration des TIC

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