CCA : préparer les enfants à l'école
Un changement en prépare un autre. (Nicolas Machiavel)
Parmi les moments les plus anxieux d’un parent, il y a celui de la première rentrée scolaire et l’attente du premier bulletin. L’enfant est-il prêt pour cette première marche à gravir vers la réussite? L’a-t-on suffisamment préparé? La chose n’est pas aussi simple que le font miroiter certains marchands de logiciels. Le Conseil canadien sur l’apprentissage fait le point sur les facteurs de l’enfance qui contribuent à la réussite scolaire (CCA : Prêt à apprendre? Coup d’oeil sur la préparation à l’école des jeunes enfants).
Parmi les principaux facteurs identifiés par la recherche, le CCA souligne le développement social et émotionnel, les facultés d’expression verbale et l’attitude à l’égard de l’apprentissage. Par conséquent, le CCA cible quatre avenues de développement aux parents et aux éducateurs du préscolaire :
- - développer les facultés d’expression verbale;
- développer des attitudes positives à l’égard de l’apprentissage;
- susciter des réactions sociales et émotionnelles positives;
- maintenir l’attention, offrir des choix et chercher à comprendre.
Mise à jour, 21 septembre 2008 | Pour qui sait lire entre les lignes et éviter le piège de la généralisation, Katia Gagnon signe un article sur une garderie qui met les enfants au moulin de la performance (La Presse : Garderie: la fabrique de surdoués).
(Image thématique : Bituminous Coal Preparation Plant, par Lawrence Whitaker)
Par ricochet :
L’importance du préscolaire
La disposition des enfants à apprendre à l’école
Étude : l’inné vs l’acquis dans la préparation à l’école
La famille, la plus petite des écoles
L’importance préscolaire du lien parent-enfant
L’intervention des parents aide les enfants à risque
69 objectifs d’apprentissage pour la petite enfance
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François, t’es-tu inquiété lorsque Guillaume a commencé l’école?
Bonsoir François, j’atire à ton attention cet article sur l’apport des jeux vidéos sur les aptitudes sociales des élèves, un de tes thèmes fétiches.
http://www.ledevoir.com/2008/09/22/206765.html
Oui, Félix, je me suis beaucoup inquiété quand mon fils et ma fille ont commencé l’école, mais pas sur le plan de la réussite. J’étais surtout inquiet qu’elle étouffe leur désir d’apprendre, ce qu’elle a fait jusqu’au moment où ils terminent leur devoir. Leurs devoirs finis, ils n’avaient plus l’énergie nécessaire à d’autres apprentissages. J’en étais profondément malheureux.
Même si l’article du Devoir signalé par profenhistoire’ n’est pas entièrement accessible en ligne, on pourra se référer au rapport orginal de PEW Internet.
Je comprends… et c’est malheureusement toujours une vérité.