Faire la classe à l'extérieur


GicleeOutdoorConcert.jpgLorsque quelqu’un n’a pas de points de repère extérieurs à quoi se référer, le tracé même de sa propre vie perd de sa netteté. (George Orwell)

Il n’y a pas pire bandeau que des murs, une servitude magnifiquement illustrée par cette photo de Christian Jacomimo. Du coup, je suis séduit par ce courant qui prône l’éducation à l’extérieur, notamment par le jeu (BBC : Outdoor classes start in schools). Les enfants ont autant besoin de bouger que d’apprendre, particulièrement pour une éducation qui met l’accent sur les compétences. Si on me permet de généraliser, les murs d’une classe cadrent avec la transmission des connaissances; l’acquisition de compétences s’épanouit dans l’espace et le mouvement.

Le climat au Québec ne favorise certes pas l’éducation à l’extérieur, mais ce n’est pas une raison pour ne pas s’en inspirer quand les circonstances le permettent. Alors que les populations s’urbanisent, il importe de placer les enfants au contact de la nature; une école sans parc ni terrain de jeu est un vestige de l’ère industrielle.


    JacominoTeteCarre.jpg


(Image thématique : The Outdoor Concert)


Par ricochet :

Naturalisation des apprentissages

Sortir les élèves de la classe: exploiter l’environnement

L’histoire et l’avenir des terrains de jeu

Libérer les élèves de l’école

De l’importance du jeu

Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.

3 réponses

  • Passionnant! Je crois aussi, malheureusement, que nous nous sommes habitués aux murs… et que nous apprivoiser à l’extérieur serait une dure tâche.

    Mais oui, ça vaut la peine : je ne dirai jamais non à un cours extérieur à tous les vendredis (par exemple)…

    On a déjà la période LISE, pourquoi ne pas innover plus?

  • C’est une idée sur laquelle Célestin Freinet avait beaucoup et bien travaillé… Il faudra qu’un jour tu fasses le voyage du midi de la France pour voir la belle école qu’il avait construite de ses mains, près de Vence… Mais il ne suffit pas d’aller dans la campagne, il faut aussi que les enfants se portent à la rencontre des vrais professionnels, de tous ceux qui ont une passion et qui la cultivent dans un lieu dédié…

  • Judith Cantin dit :

    Quelle belle image… n’est-ce pas ce que les technologies nous permettent? D’apprendre à l’extérieur des murs? :-)



Laisser un commentaire à christian jacomino

*