Je protège mon identité sur Internet
Agir, c’est se protéger. (Françoise Giroud)
Beaucoup de jeunes ont la curieuse impression que leurs facéties dans le cyberespace se volatilisent d’elles-mêmes. Ils sont tout surpris d’apprendre que tout transige par des serveurs qui stockent l’information pour une durée variable. À cet avertissement, les rires jaunes et les regards en coin que s’échangent mes élèves, principalement les filles, en dit long. La Toile, comme le sexe, pullule de risques pour qui fait fi des précautions. La loi de la nature fait que les prédateurs s’attaquent aux plus faibles, en l’occurrence les ignorants.
La question de la sécurité Internet ne se réglera pas de sitôt. La multiplication des utilisateurs, commerçants et organismes augmente les cas de négligence. La Chaire de recherche du Canada en sécurité, identité et technologie estime à plus de 300 millions le nombre de dossiers personnels volés au Canada et aux États-Unis depuis trois ans (Radio-Canada : Pour naviguer sans tracas). C’est sans compter tous ceux dont les indiscrétions dans Facebook ou leur blogue ont fait perdre un emploi ou autre fonction convoitée.
Radio-Canada m’apprend également que « le gouvernement du Québec lance une campagne pour sensibiliser la population aux questions de sécurité informatique et de protection des renseignements personnels. » Le projet de près d’un demi-million de dollars inclut un site Web, Je protège mon identité sur Internet, dont les rubriques couvrent les rudiments de la sécurité en ligne. Les éducateurs voudront sans doute jeter un coup d’oeil à la section Amusez-vous.
Pour une information plus approfondie, on gagnera à consulter le site Réseau Éducation-Médias, notamment le site afférent Ma vie privée, mes choix, ma vie. Il y a lieu, par ailleurs, de d’interroger sur la pertinence et l’efficacité de ce genre de dédoublement des ressources, ne serait-ce qu’au regard de l’utilisation des fonds publics.
La sécurité informatique, ce n’est pas seulement une affaire personnelle. La régulation collective est préférable aux mesures de contrôles des institutions. Cette liberté du Web qui nous est si chère, malgré qu’elle soit illusoire, mérite qu’on la maintienne au plus haut degré. La liberté sociale est un oxymoron, car elle s’accompagne toujours de devoirs.
(Image thématique : Protection, par Douglas Perkul)
Par ricochet :
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Identité et vie privée
L’innocence des jeunes sur le Web
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Les 5 grands risques internet pour les enfants
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Technologie de la sécurité vs techno de l’apprentissage
Double identité : l’avenir de notre réputation
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Think U Know : sécurité internet pour les jeunes
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Je crois que la sécurité sur Internet est primordial et bien des gens l’ignore. Avec l’arrivée des site comme facebook ou maintes photos et informations personnels sont divulguées permettent aux meilleus pirateurs de faire des ravages.
Tout passe maintenant par l’Internet, nous réservons continuellement des billets, des hôtels ou autres à l’aide de notre carte de crédit. Nous règlons tout nos transactions bancaires via le net…tout cela n’a , à mon avis, rien de très sécuritaire.
C’est lorsque je vois des gars comme mafiaboy, qui a seulement 15 ans a réussi a déjoué énormément de personne que je crains le pire pour l’avenir. L’informatique est très connu des jeunes et cela n’ira qu’en augmentant !!
Méfiez-vous…
Il faut se méfier ? Peut-être. Être prudent, ça c’est absolument certain !
Il ne faut pas tomber non plus dans le piège de la paranoïa, car sinon, nous ferons comme des personnes âgées d’une certaine époque (époque passée depuis plusieurs décennies) qui, pour preuve de leur non-confiance aux banques nouvellement arrivées dans la façon de gérer ses finances personnelles, gardaient tout leur argent dans des « bas de laine », à la maison… avec les risques que ça comporte, mais eux parlaient alors de sécurité…
Je suis par contre entièrement d’accord avec le fait que les jeunes doivent être éduqués. Il faut alors que les « grands » que nous sommes soient un peu au fait de l’actualité technologique, sans tout savoir, pour être ainsi capables d’inculquer certains grands principes, comme par exemple celui de « ne pas monter en voiture avec des inconnus »… Aujourd’hui, seule la voiture a changé. Les moyens sont différents, mais l’éducation doit demeurer, sans tomber dans l’excès de confiance naïve ni l’excès de paranoïa. Voilà mon opinion.
@ Sarah Blouin
«C’est lorsque je vois des gars comme mafiaboy, qui a seulement 15 ans a réussi a déjoué énormément de personne que je crains le pire pour l’avenir. L’informatique est très connu des jeunes et cela n’ira qu’en augmentant !!»…
Mais ces crackers ne veulent aucunement vos informations personnelles, à quoi ça leur servirait? Eux, ils aiment surtout le vol de logiciel et le scrapage de serveurs!…
De toute manière Mafiaboy n’a tué personne. C’est maintenant lui, en passant, qui s,occupe de la sécurité informatique chez divers compagnies informatiques et financière…
Et comme Sylvain l’a un peu dit, n’ayez pas crainte mais soyez prudent!
Comme l’évoque la vidéo « Think before you post », les jeunes apprennent d’eux-mêmes à utiliser les TIC. Toutefois, ils ne développent pas sans aide le réflexe d’en faire usage de manière sécuritaire. La présence des adultes demeure donc nécessaire. Ainsi, même s’ils se sentent dépassés par le fossé générationnel qui les oppose à leurs élèves en matière de TIC, les enseignants, par leur sens critique et leur souci de l’éthique, continuent d’influencer le développement de cette compétence transversale chez les jeunes.
Facebook et l’éducation à la protection de l’identité personnelle
À l’image du tatouage que l’on est contraint à porter toute une vie, les photos que nous affichons à la vue de tous via le serveur Facebook y demeurent imprimées à jamais et ce, même lorsque nous les supprimons de notre page personnelle. En effet, tout individu qui accepte les conditions d’utilisation de ce site de réseau social consent à léguer tous les droits des photos qu’il y téléverse aux propriétaires de Facebook. Cela n’est pas anodin lorsque l’on considère que la majorité des élèves de nos écoles secondaires et même primaires possèdent un compte Facebook.
L’explosion de l’engouement pour ce site donne donc lieu à plusieurs interrogations et ce, notamment en ce qui concerne la protection de l’identité personnelle de ses utilisateurs. Ce que je trouve drôle d’afficher à 16 ans sur ma page personnelle ne le sera peut-être plus autant lorsque j’aurais 20 ans; et pourtant, une fois ma photo mise sur Facebook, plus rien ne semble légalement possible pour récupérer les droits sur ce contenu. Par ailleurs, comment contrôler la publication de photos de moi sur les pages de d’autres?
Le meilleur moyen d’éviter des dérapages semble, à mon avis, la prévention. Or, pour prévenir, il faut informer. Allons dans les écoles, parlons aux élèves, incitons-les à lire ce qu’ils signent, les conditions d’utilisation qu’ils acceptent. Trop souvent, les utilisateurs d’Internet (tout âges confondus), passent rapidement à travers les longs textes qui expliquent ce à quoi ils s’engagent en cochant la case « j’accepte ». Tentons de renverser cette fâcheuse tendance en éduquant les utilisateurs du Web, et ouvrons les yeux de nos élèves à d’autres alternatives : un blog, un site Web personnel, etc.
Les usagers d’internet ne réalisent pas à quel point il est facile de voler l’identité de quelqu’un. Il suffit d’avoir quelques informations sur la personne et le tour est joué ! Je pense à un site internet très en vogue ces temps-ci : facebook. Tous les abonnés de ce site peuvent avoir accès aux informations personnelles d’une personne ainsi que, pour la majorité des cas, une multitude de photos. Il est du rôle des parents de contrôler les sites auxquelles leurs enfants s’abonnent. De plus, il est important d’avoir une certaine méfiance. En effet, la fraude informatique est la chose la plus facile à faire pour un pirate informatique. Il est primordial de ne pas prendre la chose trop à la légère.
Le monde évolu rapidement, et beaucoup de chose n’arrive que sur internet maintenant. Qui correspond encore par la poste? Qui écrit des lettres d’amour ou d’amitié?
Les jeunes s’envoient des msm, s’écrivent sur facebook, etc. Ils ne sont pas conscients de tous les risques que comportent cette caverne d’Ali-BaBa technologique.
En tant qu’adulte et future enseignante, je partage l’avis de Valérie: la prévention est la clé du succès. Et ça doit commencer au primaire. En intégrant les TIC dès le début du primaire nous nous devons de conscientiser les enfants en même temps.
C’est un rôle partagé entre les parents et les enseignants. Les parents ont une part pour ce qui ce fait à la maison, mais l’enseignant qui utilise les TIC en classe est aussi responsable de le faire.
C’est une problématique importante, nous devons y réfléchir collectivement pour trouver une solution durable et sécuritaire.
Facebook, un site utilisé maintenant au profit des employeurs. Le saviez-vous? En effet, pour mieux connaître les employés, les employeurs visitent les pages de Facebook et ils s’y font une idée sur les candidats qui postulent dans leur entreprise. Ces employeurs tirent profit notamment en observant les propos et les photos qui circulent sur le candidats en question. Nous pouvons ainsi nous demander si l’on devrait se méfier de notre compte public de Facebook. Car en effet, Facebook est public. De plus, saviez-vous que ce qui est déposé sur une page Facebook appartient désormais à Facebook. Cela implique que la compagnie peut utiliser à sa guise les photos déposées
Pour conclure, je dirais que l’on devrait être réellement vigilant si on aspire à une grande carrière!
Il est vrai que les gens ne pensent pas aux risques lorsqu’ils dévoilent leur vie sur Internet. C’est pourquoi je crois qu’il est primordial de sensibiliser les jeunes à cette réalité dès l’école primaire. Il est si facile de se faire prendre à ce jeu notamment sur des sites tels que Facebook ou Myspace. Les jeunes adorent ces sites et n’ont pas conscience du nombre de personnes qui peuvent avoir accès aux informations qu’ils croient personnelles. Bref, il faut prendre le temps d’expliquer aux enfants tous les risques de ce genre de pratique afin qu’ils soient plus vigilants lorsqu’ils divulguent leur vie sur Internet.