Relief...contre la planéité

Plotin (plotin.monblogue.branchez-vous.com) dit :

Bonjour François,

Le seul problème que j’appréhende dans ce domaine des jeux vidéo éducatifs, c’est la quantité. Il y en a peu en français de bonne qualité et assez entraînant pour stimuler les jeunes Québécois. Ce qui veut dire qu’il y a de la place pour les développeurs et les traducteurs…

lilaz dit :

J’ai un fils de quatre ans et demi, il est intelligent. Certes, il est passionné par l’ordinateur et les jeux qu’il télecharge sur le net.IL est surtout incroyablement éveillé et sociable…Ma réflexion est la suivante: Si de plus, il retrouvait les jeux eléctroniques(aussi éducatifs soient-ils)« a l’école, il risque fort de devenir plus dépendant de ces outils, de s’éloigner des gens, des jeux et des apprentissages simples de la vie.Je suis pour l’intégration des tics dans la pédagogie mais je pensais plus « a la recherche internet, les présentations Power Point, les portfolios électroniques..etc. Bref, je veux signifier l’utilisation des tics comme support aux disciplines. A mon avis, les jeux électroniques doivent rester dans le domaine social… et l« a encore, il faudrait limiter leur utilisation abusive par les jeunes… Ils finiront par vivre dans des bulles informatisées impersonnelles et… associales!!!

mylène Lajeunesse-L. dit :

Je suis entièrement d’accord avec le commentaire de Plotin. Le seul jeu éducatif de qualité et en francais que je connaisse est Adibou. Il est donc clair qu’il manque de ce genre de jeu pour nos les québécois, car Adibou ne s’adresse pas aux jeunes pré-adolescents. Les jeux éducatifs sont un bon moyen d’attirer l’attention de élèves et ils seraient grand temps qu’ils soient incorporés dans les écoles québécoises.

Véronique C. dit :

Je suis aussi d’accord avec vous, les jeux vidéo n’ont pas que des mauvais côtés. On ne parle que des dangers potentiels d’une utilisation excessive de ces jeux ou de la dépendance de certains jeunes à leur égard, mais il ne faut pas négliger que cet outil peut nous permettre de capter l’attention des enfants et des adolescents. Les jeunes évoluent dans l’ère du numérique et nous devons nous ajuster à cette réalité. Il serait très intéressant de créer plus de jeux vidéo éducatifs et ainsi satisfaire le jeune en lui laissant la possibilité de jouer et de s’amuser, tout en lui permettant d’approfondir ses apprentissages.
Pourquoi ne pas permettre aux élèves d’apprendre en s’amusant? N’est-ce pas là le meilleur des deux mondes?

Alex P. dit :

Il est très facile en effet de « démoniser » tout ce qui est relié à l’univers du jeu et même les diverses méthodes non-conventionnelles proposées dans les écoles. Ce que je trouve drôle cependant c’est que l’on trouve tout à fait normal d’utiliser ces méthodes lorsqu’il s’agit d’élèves en difficulté. C’est presque comme dire qu’on réserve les méthodes les plus motivantes aux élèves en difficulté et que les élèves qui réussissent bien doivent passer au travers de l’enseignement traditionnel. C’est évident que l’intervention personnalisée de l’enseignant ne sera jamais remplaçable, mais pourquoi ne pas tenter autre chose pour consolider ces apprentissages.

Comme j’ai pu lire dans les commentaires, il est vrai que le choix n’est pas si vaste au Québec, surtout lorsqu’il s’agir des plus vieux. Créer des jeux ne fait pas vraiment partie de notre formation non plus. Les laboratoires sont souvent petits et très prisés et de plus en plus d’écoles éliminent les laboratoires pour distribuer les ordinateurs dans chaque classe. Alors est-ce utopique que de croire que le jeu peut être une partie importante de l’éducation québécoise? Pour le moment, ce l’est. Mais je doute fortement que l’informatique au sein des écoles soit délaissé encore longtemps, alors que les TIC prennent toujours de plus en plus de place et que la réalité de la société est que presque tout le monde manipule l’ordinateur.

Les mathématiques sont toujours vues comme étant la discipline la plus ennuyeuse de l’école et l’école gagnerait à ce que cela change. Les TIC sont utiles dans nos écoles en partie parce qu’ils sont très présentes au sein de notre génération. L’éducation active qui permet à l’élève d’agir est valorisée, je ne vois donc pas pourquoi les TIC devraient être excluses de cela.

Jessica (universitédemontréal) dit :

C’est bien de voir que des recherches confirment que les jeux vidéo n’ont pas que des mauvais côtés. Il est vrai que certains jeux vidéo prônent la violence, la guerre et la sexualité. Quelques jeux amènent même une dépendance très nocive sur le plan social et éducatif. Cependant, lorsqu’on passe par-dessus nos idées préconçues, et que l’on fait des recherches plus approfondies sur les jeux disponibles sur le marché, nous pouvons trouver des jeux intéressants tant au niveau du divertissement qu’au niveau éducatif.
En tant que future enseignante, je trouve que les jeux vidéo éducatifs peuvent être une bonne façon de consolider les apprentissages vus préalablement en classe. Comme dit auparavant, c’est bien d’apprendre en s’amusant. Les apprentissages ne doivent pas tous être faits à la méthode papier crayon, car les jeunes évoluent en même temps que l’ère informatique. Il faut être capable de capter leur attention.
Ainsi, les jeux vidéo peuvent être utilisés à l’école comme « activités récompenses » sous la supervision de l’enseignante ou à la maison comme passe-temps. Il est évident que pour ces jeux (et l’ordinateur en général) soient utilisés de la bonne façon à la maison, une supervision des parents est conseillée, pour évité que les enfants ne perdent pas leur temps.
Je termine en vous disant que comme dans toutes les bonnes choses, la modération a bien meilleur goût!