La meilleure façon d'étudier


RockwellCramming.jpgJe voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre. (Francis Bacon)

Sans souscrire à l’étude bête et systématique, je reconnais qu’elle est parfois utile. Je sympathise par ailleurs avec tous ces élèves qui peinent aux leçons forcées et aux parents qui cherchent à les aider. Du reste, je m’intéresse à tout ce qui se rapporte à la mémoire, comme cette recherche qui révèle qu’un plus long intervalle entre les périodes d’étude accroît la mémorisation à long terme (EurekAlert! : The smart way to study). Cette méthode s’avère beaucoup plus efficace que le bourrage de crâne (cramming) auquel les étudiants s’adonnent avant les examens.

La faible mémorisation des connaissances scolaires n’est pas qu’un problème de méthode. C’est aussi un problème de motivation, en ce que les élèves accordent peu de valeur à ce que l’on demande d’étudier. Dans ces conditions, on préfère le calvaire d’une nuit à un chemin de croix étalé sur plusieurs jours. Je l’avais compris déjà du temps que je fréquentais l’université.


(Image thématique : Cramming, par Norman Rockwell)


Par ricochet :

Techniques de mémorisation

6 qualités des connaissances mémorisées

La courbe de l’oubli

Améliorer la mémoire par le geste

Étude : la répétition à outrance n’aide pas la mémoire

Anki : la mémorisation par répétition espacée

Deux études relatives à l’apprentissage

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3 réponses

  • Cet article tombe pile.

    Je suis justement en train d’étudier en math, et cela confirme ma méthode (et me rassure); en faire une courte durée, presque à tous les jours…

  • Luc Papineau dit :

    Ma fille étudie quelques jours avant l’examen. Ça lui permet de voir ce qu’elle comprend et les éléments sur lesquels elle ira chercher des précisions.

    Puis, elle fait de courtes révisions par la suite. Elle utilise davantage les graphiques, les schémas, les acrostiches que la bête récitation par coeur.

  • La mémoire est fonction
    1) de l’intérêt.
    2) du sentiment d’inachevé (dès qu’une chose est considérée comme acquise, le processus d’oubli commence.
    3) de la répétition et non de la longueur de l’étude.
    4) des circonstances identiques de l’étude (ce qu’on a étudié sous l’eau est oublié sur terre etc.)
    Sachant cela, j’ai fondé SCHOLA NOVA.



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