Ruminations sur iPhone
Je n’ai qu’une ironie de ruminant. Je ne m’amuse qu’au souvenir des choses. (Jules Renard)
On a retiré ma transfusion Internet. Le câble Vidéotron est hors service depuis le début de l’après-midi, un bris sans doute causé par la tempête. Certains de mes amis qui ont mis tous leurs oeufs dans le panier Vidéotron sont coupés du monde, subitement privés d’Internet, de téléphone et de télévision. C’est le nadir logique d’une journée merdique. Dieu merci, je peux compter sur mon fidèle iPhone.
Histoire de secouer mes puces, je m’amuse pour la première fois à écrire un billet à partir de mon cellulaire. Pas de correction langagière, donc, ni de photo et d’hyperliens. Non pas que ce soit un exploit technique (d’autres le font régulièrement à l’aide d’applications pour bloguer sur mobile), mais j’espère souligner le fait que quand on s’est approprié un outil, on aime l’utiliser. Par conséquent, je vois une source de démotivation dans une école qui prive plusieurs élèves des outils et des stratégies qu’ils ont acquis. Il ne suffit pas pour les enseignants de rabaisser ces moyens comme inefficaces, les élèves ne sont pas dupes.
Mise à jour, 10 décembre 2008 | J’ai ajouté une photo après le rétablissement du câble Internet.
Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.
Cette année, dans le cadre de NaNoWriMo, j’ai découvert le plaisir, et la frustration, d’écrire avec mon iPod Touch, lors de pauses ou de voyagement. (Moins pratique qu’un carnet de note, mais j’avais fait le pari, pour une fois, d’écrire directement en version électronique.) J’ai l’impression qu’à la longue, ça va donner du travail aux physio et ergothérapeutes…
Quant à mettre tous ses oeufs dans le même panier, cela semble être la voie de l’avenir, du moins où je travaille: on nous a doté d’un photocopieur-télécopieur-imprimante. Donc, si une seule machine ne fonctionne pas, nous ne pourrons plus imprimer, photocopier ou télécopier. J’imagine que ce sera plus écologique!
Salut François! Et pourtant, c’est, parmi la tonne de billets que j’ai lus sur ton blogue, celui que j’ai préféré! Tu illustres bien le fait que les écoles manquent souvent d’électricité! Car l’accès aux «outils» est souvent contraint… par de nombreux facteurs autres que pédagogiques.
Salut François, dis-donc… De quelle école parles-tu?
De mon côté, je travaille sur un projet de réseau internet sans-fil unifié dans toute l’école. Si ça t’intéresse, je sais que tu pourrais être une personne-ressource dans ce que j’ai entrepris!
Les élèves ne sont pas dupes.
J’aime la phrase!
Bon baptême de publication Iphonienne… hihihi…